Page 126 - Guide Agricole 1966
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124  LES  ~LEVAGES










                            COUP D'ŒIL SUR LE
                       MARCHÉ INTERNATIONAL

                          DE LA VIANDE BOVINE











            Ce  qui  très  souvent  fait  peur  au  producteur à  qui  est  recommandé  le
            développement et l'extension d'une spéculation animale, c'est la crainte
            de voir fonctionner,  à son encontre,  le  marché international qui  risque
            de  faire  entrer,  selon  la  politique  et  les  disponibilités  momentanées
            du  pays,  une  masse  de  produits  importés  susceptible  de  perturber
            l'équilibre économique dans  ce  secteur.
         E  matière de  'iande  bovine,  à quel   échangée  par  an,  potentiel  pas entiè-
         niveau se situe le volume des échan-  rement  réalisé  du  fait  de  l'inter-
         g   internationaux ?            vention  dans  ce  total  des  échanges
                                         d'animaux  reproducteurs.
         •  Sous  forme  de  viande  fraîche  ou
         congelée. La viande fraîche ou conge-  •  Sous  forme  de  viande  en  conserve.
         lée  échangée  chaque  année  sur  les   En  excluant  le  jambon,  le  bacon,  la
         marchés du monde vient  de dépasser   viande  de  porc  salée,  les  saucisses,
         la  cote  du  million  de  tonnes.   le  tonnage  échangé  annuellement
         •  Sous  forme  de  bovins  vivants.  Il   atteint  près  de  500 000  tonnes.  Tout
         s'échange actuellement 3 400 000 têtes   ce  tonnage  n'est  pas  représenté  par
         de  bovins,  représentant  un  potentiel   de la viande bovine, mais elle y occupe
         de  750 000  tonnes  de  viande  nette   une  trés  grande  place.
                                           Le  total des  échanges  mondiaux
                                           de  viande  bovine,  avec  environ
                                           2 millions de tonnes sous diverses
                                           formes,  demeure  au  total  rela-
                                           tivement  modeste  et  ne  repré-
                                           sente  pas  plus  de  7  %  de  la
                                           production  annuelle  mondiale.
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