Ils sont venus, | ||||||||||||||||||||||||
Ils sont partis | ||||||||||||||||||||||||
C'est par eux que je suis | ||||||||||||||||||||||||
Au milieu de leurs objets chéris | ||||||||||||||||||||||||
Qui font l'histoire d'aujourd'hui. | ||||||||||||||||||||||||
Visite virtuelle de la maison de la mémoire | Jean louis | |||||||||||||||||||||||
Alpage du Viret |
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Devant
l'entrée, au centre, posé sur une colonne de bois, le fameux cailloux.
Nous
sommes en 1923 dans les alpages de Vailly à la « Buchille » et au «
Viret ». Les carillons des cloches des vaches sont troublés par un bruit
sec et répétitif dans l'écho des rochers de la montagne. Cela fait
plusieurs jours que ça dur, les femmes seules en Alpage commencent à
avoir peur. Pas
de quoi pourtant ! Ce n'est que Vincent Delavouet , de retour au pays après
maintes péripéties au Canada, qui
prospecte les roches environnantes dans l'espoir de découvrir autant d'or qu'il a pu en trouver en Alaska. A
cette époque, la famille Colloud occupe l'alpage du « Viret ». C'était
une immense prairie à l'herbe tendre,
rien à voir avec la forêt d'aujourd'hui. A
plusieurs reprises Vincent fit halte au chalet et devant une tasse de café
ou un bol de soupe, l'amitié s'installa. Un
jour, descendant tout droit des rochers du « Viret », il s'arrêta et
fouillant son sac, il sortit de dessous ses pics et marteaux de
prospecteur, deux cailloux gris foncés avec de sympathiques
scintillements dorés.
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«Tenez je vous offre celui-là » dit-il à la bergère, « je vais faire analyser le miens et vous tiendrai au courant ». Ils
ne revirent plus jamais Vincent, et à ce jour personne ne peut dire
exactement quelle fin il eu. Est-il tombé dans l'un des multiples
gouffres du massif de Niflon ? Son expérience de colporteur l'a-t-il
conduit sur d'autres contrées ? En marge de son acte de naissance, le 30
avril 1866, en mairie de Lullin, aucune mention de son décès. Il
ne reste de lui que ce caillou aux multiples paillettes. En réalité un
morceau de granit emplis de cristaux de
pyrite, (minerais de fer, qui, à cette époque même en faible gisement
aurait sûrement été exploité), il est resté derrière une pile de
linge, au fond d'une armoire pendant près de 80 ans. Pourtant,
Vincent n'a pas voulu tomber dans l'oubli, il rédigea ses mémoires en
1923, récit poignant d'une vie mouvementée d'aventurier. Marié
a Québec en 1911, il eu un fils l'année suivante à Toronto, qui porta
comme de coutume le nom de son
grand-père, Paul. Ce dernier mourut à Westmount (Montréal) en 1986.
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François
Ducret a pris sa place dans la maison de la mémoire.
François Ducret tailla dans la pierre le buste de sa femme, il fit également le sien en se regardant dans un miroir. De toutes ses oeuvres, rares sont celles qui portent sa signature. Sur se buste de femme tenant une coiffe, découvert dans la terre par J. Ph. Lyardet au bord de sa maison à Vailly, on peut lire les 4 dernières lettres de son nom. CREZ, à l'époque était l'orthographe de ce nom d'origine valaisanne, sous la main gauche, le F de François et la date 1830. Pour la tête manquante on peut imaginer le visage de ses nombreuses madones, car il s'inspirait du visage de sa femme pour les sculpter. |
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Une collection de pierres, fossiles et coquillages. | ||||||||||||||||||||||||
Dans
cette vitrine située sur la gauche, différents objets émanant de
la guerre.
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Les débris d'un zeppelin | ||||||||||||||||||||||||
Ne
laissez pas les mémoires vieillir à l'écart de la vie.
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