Amédée François FREZIER et du chateau du Lavouet (Page en construction) | |||
Le premier membre de la famille FREZIER s'installe à Le Lavouët (Vailly) au 16e siècle. Son fils Bernard, notaire à Vailly en 1618 eut 3 femmes et lui donnèrent 10 garçons et 2 filles dont vont descendre les différentes familles des FREZIER en Chablais.
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Le Clos des Capucins est sans doute le plus vieux édifice
Cette madone est très ancienne. Elle viendrait de la place de Crête à Thonon et, elle aurait été cachée au château du Lavouët pendant la révolution. |
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Amédée-François Frézier - Chambéry, 4 juillet 1682 - Brest, 14 octobre 1773 |
Brest se souvient encore d'un des frézier de Vailly | ||
Un ami du Messager vient de nous prêter un n° d'Ouest-France, le plus fort tirage (et de beaucoup) des quotidiens de province, où nous avons eu l'agréable surprise de trouver les lignes suivantes dans son édition de Brest du 9 septembre sous le titre « A propos du bicentenaire d'un chef d'œuvre brestois ». Cet architecte, Amédée François Frézier, sil est né au sud de cette belle région alpestre appartenait à une famille d'origine écossaise, installée depuis plus |
de deux siècles dans le Chablais, sur les contreforts du Mont Blanc, à proximité du lac Léman dans la commune de Vailly (1) où la mairie détient un portrait et où les archives ont conservé les souvenirs de sa famille ecclésiastique si nombreuse, que nous allons rappeler ci-dessous. |
qui mériteraient d’être rassemblées ou publiées et dont parties inédites doivent exister encore dans les archives provenant de la famille bretonne de Coatudavel, descendant de la fille de Frézier, dont le fils unique commandant un vaisseau royal fut porté « péri en mer » en1768. Cette vocation d’érudit profondément catholique était partagée par nombre des membres de la famille Frézier et elle a dû être à l’origine de son talent d’observateur de constructeur et de chercheur, car on retrouve dans les archives du Chablais la plupart nés à Vailly (Haute Savoie) , dix-sept Frézier ayant, entre la fin du XVIIe siècle et jusqu’au début du XIXe siècle, joué un rôle religieux : dix d’entre eux furent curé de communes proches de Thonon les Bains, deux, docteur en théologie, furent prêtres de village, l’un fût capucin et prêcha la consécration, en 1703, de l ’église de Saint Julien, aux portes même de la Genève de Calvin, un autre fût un héros du clergé clandestin pendant la terreur de 1795, un dernier, surnommé « le prophète », fut professeur au collège de Gavot, proche de Thonon et a laissé de curieux mémoires. La tradition architecturale , encyclopédique s’est perpétuée avec le petit-neveu de ce dernier : Léon QUIBLIER, qui vient de disparaitre à l’âge de 95 ans après avoir présidé près de trente ans l’Académie Chablaisienne, obtenu l’honorariat de l’ordre des Architectes pour ses études artistiques et historiques et avoir été un demi-siècle correspondant officiel des Beaux-arts et des monuments historiques. Ainsi, aux deux extrémités de la France, à la pointe Atlantique et sur les pentes voisines du Mont Blanc, la tradition artistique et religieuse d’une famille a pu fournir des travaux d’érudition et d’études dont notre région du Léon conserve des exemples et des chefs-d’œuvre que nous ne devons pas oublier.
(1) Il faut remarquer que cette dénomination de « Vailly » s'applique à une haute vallée proche de l’Abbaye bénédictine de « Bellevaux » à proximité de la Dranse, affluent du Leman ce qui le différencie d'un autre « Vailly » (dans l'Aisne entre Soissons et Reims qui se prononce « Vesly » car il situe cette dernière commune, près de laquelle disparurent tant de nos Bretons au chemin des Dames de 1914 à 1918, au confluent de l’Aisne et de la « Vesle » qui traverse Reims-la-Martyre. J.-P. W |
Porte d'habitation avec linteau gravé de même facture | Une porte d'étable datée de 1613 |
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Les pierres du château ont servi à la construction de certaines fermes du Lavouet, de l'église et de l'école. Il y a quelques années, certaines pierres de taille aux linteaux finement gravées étaient encore visiblles : | |
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Bas reliefs en bois, sculptés représentants Notre Dame de Fourvière et le pont aux multiples arches traversant la Saône sur une autre entrée de ferme du village |
Les fraises d'Amédée-François FREZIER | |||
Nos marchés de printemps regorgent de belles et grosses fraises françaises ou d'importation. Sait-on que l'on doit leur introduction en Europe à un Savoyard dont la famille est originaire du Chablais ? |
Portrait d'Amédée-François FREZIER |
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La famille d'Amédée François Frezier est fixée depuis plusieurs générations à Vailly. |
Sa descendance se fixa à Vailly. Au XVII siècle, Bernard Frezier, notaire à Vailly, châtelain de Lullin et de Charmoisy eut dix garçons et deux filles. Cette nombreuse prospérité fut à l'origine des diverses branches que l'on retrouve en Chablais. Il n'en continue pas moins à poursuivre ses travaux scientifiques et publie à Paris en 1706 un "Traité des feux d'artifice pour le spectacle", ouvrage qu'il dédie au Prince des Dombes. Cette publication, ornée de planches gravées, fut remarquée et lui permit d'intégrer le génie militaire. Nommé ingénieur militaire à Saint-Malo, il est placé sous les ordres de Garangeau et participe à la réalisation des plans d'agrandissement de la ville. Durant son séjour à Saint-Malo, il poursuit ses recherches et publie dans la livraison de septembre 1-709 de la très sérieuse revue littéraire et scientifique "Le Journal de Trévoux" des remarques sur le nouveau traité de toute l'architecture de M. de Cordomoy. Ses critiques entraînèrent une polémique qui dura plusieurs années, Je chanoine de Cordomoy poursuivant sa discussion jusqu'en 1712 ! |
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En mission dans le nouveau-monde |
Il embarque le 23 novembre 1711 à saint Saint-Malo mais après vingt-sept jours de navigation, en raison de plusieurs tempêtes successives, son bateau est contraint de rentrer au port. Loin de se décourager, il repartira le 7 janvier 1712 sur le Saint-Joseph. Cette fois il put accomplir cette longue mission de deux ans et huit mois. |
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Armoiries de la famille FREZIER |
Ouvrage de Jules PHILIPPE consacré à Amédée François FREZIER homme de science de la Savoie
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Document consacré aux Savoyards dans le monde (Archives départementales de Haute Savoie)
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