Page 15 - Bouvet Jacques
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. cc les belles-lettres, la physique, la grammaire,
,./ " la latinité et toutes les langues étrangères. Il
.:· « était surtout très renommé pour l'enseignement
' · ~ · " de la théologie dogmatique et pour celui de la
« langue grecque. On venait y étudier de l'Alle-
« magne, de la Suisse, de la France, de l'Italie. »
C'est de ce collège que sortirent quatre illustres
princes de l'Eglise : le cardinal Gerdil, NN. SS.
Biord, Bigex, Rey et M. le grand-vicaire Dubouloz.
l'une des gloires les plus pures de l'ancien clergé de
Genève. Une telle pléiade d'hommes éminents
ferait la réputation d'une plus grande université.
C'est dans ce collège congréganiste de Thonon
que M. Bouvet fit tous ses cours, jusqu'à la théo-
logie inclusivement. Il y révéla des talents solides
et le plus heureux caractère ; il y obtint des succès.
distingués qui, joints à une conduite toujours di-
gne et irréprochable, lui méritèrent l'estime et la
protection de ses maîtres.
Cette protection lui fut très utile pour se pré-
senter à l'Université de Turb, où il demeura deux
ans. Il était si bien doué qu'il ne paraissait novice
sur rien ni étranger nulle part. Au terme de ses.
cours, il prit victorieusement ses examens et fut
gradué docteur en théologie et ès-droits (cano-
nique et civil), le 14 juillet 1777. Quelles que
pussent être, dès cette époque, les tendances ou
les traditions de cette université, M. Bouvet n'en
rapporta que des doctrines süres, le respect le
plus filial pour l'autorité de l'Eglise, et des mœurs.
que rien n'entama jamais. Il avait plus de vingt-
cinq ans, quand il rentra en Savoie, bien décidé à