Page 26 - la_conduite_du_rucher
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10               INTRODUCTION
             ticulièrement aux commençants, quelle que soit la
             contrée qu’ils habitentl.
              Les modèles adoptés dans nos ruchers sont les ruches
             Layens, Dadant et Dadant-Modifiées qui, bien que des­
            tinées à la culture en plein air, peuvent être, avec
             quelques modifications, adaptées à des ruchers fermés.
              La ruche horizontale Layens n’a qu’une rangée de
            cadres hauts servant à la fois pour le nid à couvain et le
            magasin à miel. La ruche verticale Dadant et laDadant-
            Modifiée, à cadres bas et allongés, reçoivent par-dessus
            le corps de ruche, pendant la récolte, une ou plusieurs
            hausses à cadres pour l’emmagasinement du miel.
              La ruche Burki-Jeker et la ruche Blatt, telle que l’a
            proposée M. U. Kramer, avec addition d’un magasin à
            miel, sont les meilleurs types du système allemand.
            Elles se compôsent toutes deux d’une rangée de grands
            cadres et de plusieurs rangées de petits cadres placés
            au-dessus.
              Je me borne à signaler ces bons modèles aux com­
            mençants, parce qu’ils peuvent servir de types, mais il
            y en a d’autres donnant des résultats satisfaisants.
              Le débutant doit choisir un bon modèle, en faire la
            commande à un fabricant et se garder d’y apporter
            aucune modification quelconque (voir Ruches et
            Ruchers).
              Si je le mets en garde contre cette fâcheuse dispo­

              1. Dans trois pays, l’Italie, l’Allemagne et l’Angleterre, les
            Sociétés d’apiculture se sont entendues pour adopter un cadre uni­
            forme. Malgré l’avantage qu’offre cette mesure en théorie, elle n’est
            pas sans présenter quelque inconvénient ; à l’époque où ces Sociétés
            ont arrêté la forme et les dimensions de leur cadre officiel ou type,
            on n’était pas encore édifié comme on l’est aujourd’hui sur la supé­
            riorité des grands rayons. Le cadre allemand est incontestablement
            trop petit latéralement (212 mm. de largeur de rayon) et l’italien
            un peu plus large (260 environ), exige comme l’allemand d’être
            doublé en hauteur pour le nid à couvain. Le cadre anglais, bas et
            allongé (343 X 203, fig. 76), se prête beaucoup mieux à la superpo­
            sition de plusieurs rangées de rayons, mais il gagnerait, selon moi
            à être un peu plus £rand dans les deux dimensions.
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