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JUILLET ET AOUT 1 1!)
qu’en octobre ou novembre, il est nécessaire, vu l’épo­
que avancée de la saison, de fournir aux abeilles des
rayons entièrement bâtis et contenant des provisions
operculées.
Comme il est reconnu que ces colonies sont le plus
souvent de qualité médiocre, avec une grande propor­
tion de vieilles abeilles, on fera bien de ne les acquérir
qu’à très bon compte.

SpJiynx tète-de-niort. — Ces papillons de nuiL font
leur apparition dans notre pays à la fin d’août ou au
commencement de septembre. Si les entrées sont assez,
hautes pour leur livrer passage, ils s’introduisent dans
les ruches et s’y'gorgent de miel, mais ils ne peuvent
pas passer par un trou de vol réduit à 7 mm. de hau­
teur.
I’oux des abeilles. — Dans quelques contrées, en au­
tomne, on observe parfois sur les ouvrières et princi­
palement sur les reines de petits parasites de forme
arrondie et de couleur brunâtre auxquels les entomo­
logistes ont donné le nom de Braula cœca. Il peut s’en
trouver jusqu’à 50 et plus sur le corps d’une reine,
mais ils ne paraissent pas avoir de mauvaise influence1.
J’ai vu de jeunes reines qui en étaient couvertes à
l’automne se montrer très bonnes pondeuses au prin­
temps suivant. Une bouffée de fumée de tabac fait là-
cher prise à ces hôtes incommodes, qui tombent sur le
plateau et peuvent être ensuite balayés hors de la
ruche.

1. M. J. Pérez a observé que ce parasite se nourrit de miel :
« Quand le pou veut manger, il se porte vers la bouche de l’abeille,
où l’agitation de ses pattes munies d’ongles crochus produit une
titillation désagréable peut-être, tout au moins ufie excitation des
organes bucaux, qui se déploient un peu au dehors et dégorgent
une goutelette de miel que le pou vient lécher et absorber aussitôt.»