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« fondus dans la masse compacte du front de tous les Fran-
« çais solidaires dans la haine et le péril.
« C'est pourquoi France d' Abord vous appelle à l' organi-
« sation des groupes de combat, base de l'armée de la libé-
« ration nationale. le devoir de chaque patriote valide, sou-
« cieux de pouvoir rendre dignement des comptes à la patrie
« libérée, est de se battre en organisant l'insurrection natio-
« nale, en acquérant des armes, en rejoignant les F.T.P.
« On ne se débarrasse pas d'un ennemi implacable avec
« des exhortations de quakers; seule l'action compte !
« Chacun à son poste de combat; chawn son arme .,
« Que sans attendre, tout ce qui appartient en France à
« l'armée d'oppression soit cerné de haine, repéré, attaqué,
« frappé, exterminé.
« Et que, sur le front national de la libération, retentisse
« le cri de guerre contre tous ceux qui veulent détruire notre
«patrie:
« Tous debout, et chacun son Boche ! »
D'autre part, les décrets Sauckel - Laval instituant la
déportation ,des travailleurs en Allemagne, ont suscité la
création d'un certain nombre de petits camps, rassemblant
essentiellement des réfractaires au S. T. O. Mais, privés
d'armement, ces « maquis» comme on les baptisa alors,
n'ont eu jusqu'alor!'i qu'une activité très réduite. Les
principes attentistes qui présidaient à leur organisation
faisaient courir de gros risques à leurs participants. Les
dirigeants étaient plus soucieux de « préserver » leurs effec-
tifs que de les entraîner à la récupération des armes et au
combat. L'a mise en place de l'organisation F.T.P. allait mo-
difier profondément les conceptions et l'esprit même de la
Résistance dans notre département.

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