Page 152 - Abbé Marin DUCRET
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donner, cha4ue jour, des leçons parcicutièrcs de
gE'ometrie. )>
.Ainsi~ f, force de la.heur uni ,i, bca•1coup de
prières. il conservait à ,\\élan son bon rellon,. Il
voyait 1~ nombre de s~s él~ves o~ciller t>:ncore
entre 160 E't 190 .
. ~lais le Fondateur vieillissait. L'heure étnit
venue pour lui ile réaliser une pens~e conçue dès
longtP.mp~. !..'avenir <le sa ,\laison ravait tou--
jour.5 préoccupé. l>ès 1820, il avait songé h ln re•
mettre entre la$ mair.s des Jésuites .. Même certai~
nes démarches eurent Heu, à cette date. qui
n~aboutirent pas.
Il s·adr~ssa. cette fois, à la Propa~ande. car
Je noble rève de sa vie fut de créer un éta.blis-
sP.ment q,ui devînt une pépinière ùe prBtres pour
les missions êtrang-ères. Après )a visite d'un
prélat romain, en 18.,z, la Congrègation de la
Propagande exprimait son r~gret, vu L'\ distance
de Rome et les difficult~s de communication, de
ne pouvoir rêpon<lre aux .avances <Lui lui êtaicnt
fait~$.
Les Jêsuit~s. l'annêc suivant~. acceptai~nt
l'offre, et le tooctobre n~3.3. preJll::1.ient poSSt'SSion
de l'ètaùlissement.
Dans l'acte cle transmission, il fot stipulé qu"
le collège <le !llëlan serait destin;, spécialement
â former les eJëves pour J'êtat ecdêsil:lstique et
Jes mission$ êtraog~res; que si )a Compagnie
de J~sus se voyait <'loigner de l'enseignement,