Page 147 - Abbé Marin DUCRET
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Il a, ponr seconder ses \'Ucs. des é·lèv~s ,i
actif.s. $1 enthousiastes ~u'ib amenagent eux-
mêmes la maison. Ils descendent <le leur~ cot~aux.
te Uois n~r:essain~ pour 1es r~pal'ations, l'ameu-
blcmem et l'affouage .. .\11 printcm ps. ils quêteront
l~s gr:\in~s et C"":ult:iveront If': do$ f!t le jnrrlin.
Ai,)si le viel1~ cloitre se tran~forme sous lf!or~
mains ~t $~adapte trës vitf! ;'t ~a de~tination
nouvelle.
A la ra,itrée, il ouvrait $CS portes à .;o êl~vcs
intern~s. 1.a. pension étt\Ît régulari~(!:P. d~s lors à
un pri:,,: très bas.
C'était le momcut où l'on restaurait partout le
r.ulte c1ans l~$ égHses.
Nûtr'°" missionnaire1 libre cette fois . . c.;e donna
cout entier a ~on (euvr~ d'éllucation. 11 .~a fit
lui-même 1>rofes$enr de grammaire.
Dou~ d*nn~ rare int~lligenc:ê Je l'~nsêignft-
mcot, il imprima un td élan à son collège. qu'il
pouvait tout co e~pèrer, quand un obstacle se
dressa tont i1 coup ,1evant lui, en 180.\.
" J.es aclininistrations de Sallanches. <lit
M. Vuarin, poussée~ par une ma.in atran~l?re et
êgarèi>$ par des cons~ils pèrfides. lui su~eitilrt!nt
des difficulté., sur le lui! du eotrvent. »
Son expérience ,k~ hommes et de~ choses lui
fit ~ntrevoir pour ravenir d'autres traca-;se-
ries plus ~raves. Il n'hésita pas. Si pê11ible qu"
ce fut de quitter sa v«ll<'e natale, oit les popula-
tion~ 1~ v~neraient1 r~connaissantes de son ma-
gnifique ùùvouement pour .,lies dans les mauvais