Page 145 - Abbé Marin DUCRET
P. 145
- 14s -
avons cru ùon de retracer ici. ~i traits ra1>iJes.
rcxistence du vaillant rnissionnain~~ au sortir
de la grande tourmente ( 1 ).
Avant même que les églises fussent rouvertes
au culte et toute foreur apaisée, rabbé Ducrey
,·etait résolument tourn.; vers l'avenir. JI vit que
pour rclcvc-r les paroisses de des~ou~ ti\nt de
ruines, les prè-tres n'étaient plus en non1ure
.suffisa111 . .T.~ 11halange sacerdotale venait d'être
<lécimee c.te toute fayon I pendant uoc si rude
période, il fallait la rt>constitucr.
Ce fut vers cette œuvn: pressante qu'il se
rl~ckht a portf.'r sans retard le!-- resen .. e$ de ~on
intelligence -,t Je son cœur.
La police le pourchassait encore 1~ long de
rArve. qu'il avait J,;ji, réuni quel,1ues jeeuncs
garçoos Jans une ferme proche de son village
natal. Il leur donnait, ou plutôt, comme ses
cour$CS apostoliques ne se ralentissaient pas, il
leur faisait donner les premiéres leçons de latin.
- nous l'avons dit plu~ haut. - p,>r deux jeune~
gens, anciens élèves de théologio (2).
Or. le nombre des écoliers s'était mis à grossir
au point de rendre trop étroit l'ahri champêcre
(11 Clt'u:.:q,u, v()uJt"4Clt iio e,11lll;,,ltcc:: l->ui l~s ikt.aits o'surootqu':\
parcou,iJ 1.3. stcoodt- p,rtit-, ::i-:tut-Hem,rnt c::11 ;>1C"r,,ution, de }'/Us-
t;Ji,,,: d~ .).ff/.1J&~ œav,~ fot~res,;.nte de ~I. r-\bb~ Hililîte Fr.igt.
:,.,ioj d4~•u1,u:1U$ lG-()Ut içi, ne..: le-:; ~~tnmuoi.catioo, .ie M. Feige, lit
J.etlrt- dt- M. \'u.:irirt xur I.ÙJ!flYt: Cn11l~:t$t:un dr l,i foi cc le Maous-
<rlt 4c M. D~u.:t. .
•:~t MM. Mo,,for1, dit' S,IIJ,t(.;he:111, ~t 0:,n.s\DJ, de VeU01vioc.