Page 143 - Abbé Marin DUCRET
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                            -   J.H-
          passaient d«ns son rei,:ardf ill umioaieot son front
          d'apôtre. 11 tenait dans sa main droite une grosse
          cl~ qu'il élevait en  l'air et qu'il montrait au peu ..
          ple.  en  disant  <l'une  voix  vibrante  d'êmotion  :
          rt  i\les  amis~  voilà  la  clé  du  paradis.  suive;: ..
          moi.>•
            Nos c-~lises ne $Ollt-clle.;  pas en effet  le  vesti-
          buk du ciel pour les chrétiens fidèle~ aux rendez-
          vous  qui  s'y  donnent.  Ceux. qu~  la  Révolution
         avait cruellement ècartés de cc.~  Lieux sacr~ ....  en
         pouvaient.  par  une  longue  privation,  mieux
         conoaîtr<? encore la valenr i•iappréciable.
            l.e  peuple  suivit  vers  le  sanctuaire  le  pré1re
         hêniique,  dont il  n"  pouvait plus  perdre le sou-
         venir.  Des  sani:rlots  de  joie  partaient  d"  plus
         d'un groupe de cette multitude en mouve111ent.
            La r:êr6monie SP.  06rouh.1  émouvante.  De nûm-
         brell~es  rnes~es  furent  E'nten<lues.  au  pied  d'un
         autel qu'on  avait provisoirement <lres.'>è.
           c·etaient  ,te!'i  action:::  Je  grâce  sans  fin,  un
         long  m~rd  qui  montait  vers  J>ie\l,  ,:e1·::;  Celui
         <1ui  dit ,

             Au  m31  <:()mm~  à 13  mer!  Tu n'irns pas plui loin (r).
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