Page 141 - Abbé Marin DUCRET
P. 141

-  14l  -
          ciue  celui  qui  en  fut  la  victime  dut  souvent se
          ,·entontre-r  avec  l'ahb~  Ducrey.  sur  le  terrltolre
          ,le  Cluses,  qu'ils  parr.ouraient  l'un  et  l'autre.
          Cet épi~ùde montre  en outre  à  quellc.5  brusque~
          surprise~  se  trouvaient  encore  expo~és  les  prê-
          tres  vers  la fin  de  1800.
            Malgn~  ces accCs  d'ancienne fo1ie,  rares d'ail-
          leurs,  on sentait venir des  temp:s  nouveaux,  ou
          respirait  dans une atmosphère meilleure.
            C'est que, dè:s le mois J~ novembre.  Hon,,parte
          avait po3é les bases du Concorda~ Hec !11•' Spina,
          l'en,·oye spécial de Pie  VII.  :'tissionn~ires et fi-
          dèles se reprenaient a espérer.
 t
            l.'ahùê  Ducrey,  toujours  a l'avant-garde  du
          bataHlc,n  ,acerdotal,  ne  5e  gên,,it  plus.  Rentré
          dans  son pays pour  y  etablir son  sêjour,  il $Uf-
          veillait sr>n  petit collège nai~sant cc célébrait pu•
          hliquen1ent le service divin dans les granges, au,:
          alentour-, de Sallanches.  Peu,, peu,  ii s'approcha
          de la ville~ disant  la sainte  ~1esse  aux  han,eaux.
          <les  Rosey, des Rapillcs. ~hez Greau,, où sa pré-
          Jicatio,,  fit1it  par devenir  régulière et publique,
          tous les dimanches el jours de  fët•  (1).
            Enfin, l'ère <le  poursnitescontre le~  pr1-,res fu:
          ~l  peu  près  close  en  f,h-r(er  l~OL  1.~  15  juillet
          suivant. le Concordat était signé. Quand le Pape
          eu  eut ratifié la signature,  que  les dernières for-
          malités  furent  remplies,  les  Vicaires  généraux
   136   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146