Page 148 - Abbé Marin DUCRET
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jours, ii. .-.;{': mit i:k suite a ch~rchcr plus loin une
autre habitation.
li trouva. l'anti,~uc chartreuse de ,:\l,~t~,n: que
la RCvo}ution avait vidée t!e ~es relig-icu.;.es. Il
:,"en nwr!it propriëtaird'. et r~vtnt annoncer a se~
chC'rs enfants: tlu~à. ta rentrêc pror:haine leur t.:o1-
legù s'ouvrirait dans la vallC'e de Taninge.,; ( 1 ),
Pendant les vae;ance<;, )es éle"'e.-; et leur~ pa ...
rent.<: chartièr~nt brav~meut les pro,·i~ions et \e
inntfric-l :;.ur la route de Cluses et par l~ col d~
Châctllon. Ils renou,.:e1erent ~c qu'ils avaient fa~;:,
pour le couveut de~ Capucins: et bientùt la cê-
lèbre chartreu~e que: le~ jacobin~ avc1.i~nt tran~-
formêe en e;aserae ~t ~accag~ei apparut en bon
etat cotre $CS murs de clôture rclevt'~.
Le collège de ,\1elan s'ouvrait, en 1803, s,)11s le
regard sympathique de.s habitant~ de la regloo.
1
Son fondateur le rt~ntli<. vice pro~père ave~ sa
foi ~n Dieu et le bon vouloir de ~es collégiens
ardents au travail et faisant tout pour lui témoi-
gner leur sincère attachement. Il les voyait.
comme il Sallanches, culü••er le jardi11 • .iux heu-
re~ des rëcrêations, et s'efforcer d'a.cloucir. par
mille inù:1stries, la lourde charge cle celui qui
était pour eus un père. et que plus tard il~ <le-
vaient appeler familieremen~ et cor.:lialement le
quinque. Marin (2).
1(1 L, noro.b1c ,le:$ J\tasioco,icei :,lnrs, .;.;·,.prês ~1. Vc.31·ir., dê•
ç:i,s.tit 80,
(:.: J,t- mol q.•Ûx'!"~ to puol6 ,·e~t ,tir~ ~,uft,