Page 151 - Abbé Marin DUCRET
P. 151
- 15( -
sr,ur5 d'un beau talent, les ahhés T,ainonill~,
Bocça,·d, Challamcl et .\lagnin.
Le d&pact ,te cett~ élite r.ausn un grand vi,le
da:l~ retahlissement.
Cl' ne fut pas tout.
" Dès lors. ajoute le chanoine Hau,l. .~\. Llucrey
E'ut bien de la peioe â ohtP.nir des prof~ssP.ul's
pour le seconder. fl fnt réduit, pendant plu.,iet:r,
;,rnn~es, a n'avoir c.l'autre~ prêtres que )1. Oeor-
gc~ bretfier, depUÎ$ curé de Sixt, et le vieux
.\l. .'h.n::hanc.l~ ancien chartreux, qui enseignait
unt bi~n que mal la septii,me. Il fut obligé
<l'avoir recours à dr. jeunes laïques ou it <le jeu ..
nes sêminaristes qui n'avaient encore ri<:n de
hien arrèté ~ur leur Vùcation. •>
Cet isolement, où il paraissait abandonnë, au-
rait peut•etre brisé l'éner~;e d'une nature moins
tnunble C't moins résistante que celle du rude
missionMire cte la \'allée de !'Arve .. ~lais lui.
comrnc aux heures inquietante.s de la l{é"•olu~
tion, il faisait de son côte tout ce qui Ccait ho•
niainement possible; pour le reste, D,,us pr<H;i-
debll. ,, Dieu y pourvoira u, disait•il frêquem-
inent avec une tranquille résign.1:1.tion .
.-\.gé dêj~1. sa soixantieme année sonnant, il
as~umait â lui seul, pour suvvteer ;iu manque de
professeurs. uu travail considérable; surveillance
g,'nèralé de la maison, gestion du tempore,\, pro-
f~ssorat : << Il ne craignit pas de reprendr~. rlit
,\1. Hnurl, sa classe de philosophie rationnelle,
ù'énsP.igner en même temps la physique. et de