Page 155 - Abbé Marin DUCRET
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           latine.  qui  redit  brievem~nt  ce qu'il  a  Ccé.  Ces
           troi,;  mo:s  la  terminent  :
                   T>ef,mc:us  adhuc  loquitur.
                     (Le  défunt  parle  encore-.;
             )·lots  des  saintes  Ecritures.  ih  E'xpriment  et
          conclen:-t.>nt  la  ren~f.'e  ~:i 11c  nous  ,·ou?on.~  lai..,ser
          au$si, à.  la dernière  page de ce  )ivre.

             ).Jou:; serinn~ J:~ur~ux, en effet, si dans. queJques
          Ames cettc- \-~;t  fai,;ait  1>a$ser  une  ~tincellc,  les
          &lectrisant pour les nob~~s cause~ qui ahsorùèrent
          toute rcxistencc du ,·eneré .'\htrin  Du~rey.
             Lui ne songE'a  4.u~a  la g~oire de  (Heu e: au sa ..
          lut  de.,  autre~.  J l  vecnt  constamment  <ie"  ce:;
          deux aspirations.  allant vartout oil $a  foi  le me ..
          nni: ..  snns  jamai.-,  se  soucier de lui-mèrne,  sans
          peur nj  décourag~ment.
            Si  quel4u'u11,  pourtant,  dut a!('ir  en  :les jours
          tri-:te:-.,  ~ur  un  terra.in  diffidle et rlangcreux.  à
          traver.:;  des  où~tr1des c-ontinu.:;,  ce  fut·  ce  prétr~.
          Quand  la peine  de mort  em  ce~sé  ,i'~tre  meoa•
          çante pour  lui au  cour., de la l<èvolution,  les ri•
          gueur$ de la tiiivortation  le·cJ,,vinrent;  et quand
          la tourmente ent pri.s  fin, son œin·rc <rCducation
          fat souml:::e à toutes  les  \'icîssitudes: .
            . \lois,  humbl~  et hardi,  plein  d" confiance  en
          l>ie-u .,;ure.out,  il 1fabamlonna  pas  la  C(lche  com-
          menr,ée,  ~i  pènibl~  qu'elle  tlevinl  a  certaines
          heures.
            Aussi le$ résultats furen'.-ils des plu$ IJeaux.
            Bieo peu) a .. t-on tlît~  moururent  $Un~  les  d~r-
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