Page 131 - Abbé Marin DUCRET
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apponent 1~ prix '1:u fermage. dînent av<'c leur
maitre.
- Je Je dirai bien: mai$ encore un~ f<.ilsf vous
éle$ fou.
- LaiHe?.-moi fairei repondit-H.
Et :-;'ttant frotte)<-:$ m~tin . .; av()<' de )a t~rre. il
dîna tranquill~m~nt au côt~ <le l'officier. t"tu'il
amu~a par une diseU$siùn de.:, plu,; foll~s ~ur ja
gbographiP., oü tome~ le:-: r:ontrées se trouvaient
confonrluc.s. Il mettait l' Angleterrc:i en .. -\ me,ri-
quc, Constantinople- en France, prono~çaic. le-~
noms d'une manjèl"t fort bizarre. l'offi.cie-r, qui
~e croyait ~n compagni~ d'un hon vi~lage<>i!-i dë-
pourvu dïn~trul·tion. prolongeai: la plaisanterie,
t)Ue l'abhê, snns ~al~ser µaraitre t-.on jeu, tinit par
tourner mc.1licieuscmcnt à )a confusion de son
lnt~r?ocut~ur { J ).
C'êtaic. - nou'\ l'avons tant <le foi~ vu, - 8a
maniere lie se délas~er. tl'&clairer (fun peu cte so-
leil ses journées. quand les t~mps se fai$aient
sombre~.
Il pour.;ui\'ait son apo$tolat avec cette honnt'
humeur vaillant,~. portant aicl1:1 à ses t.onfrere~
trop o~cup'-'s. L'autorite ecclésiastique parait
d'allle1Hs avoir confié â. ~a longue experience cc
ministCre ~p6dal, qui l'oblig·eait. non sans dan ..
gcrs. à courir d'un p 1>iot à un aûtre de la contr~e.
Un jour, il entre dans u,-, re$la~rant ,te Gr-