Page 101 - Abbé Marin DUCRET
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Allons'. •lu'on se tai~e.
Si l'on finit. j~ finirai.
)J·e.$t•CE' pa$ eelui-lù qui a «~.<-i~tê ia la
rétr.1ctation du citoyen .\\orand :J
- Oui, et bien content que j~ ~ui~ d'avoir fait
rentrer uni, brebis clans le sein ,le r E!<'lise.
- Vous avez fait une belle merveille. 6 folie!
- Fo!ie, s~lon vous: citoyen: mais :::a.gesse
selon Die,1. Dieu nou~ a dit, par saint Paul, que
l'humilite de la croix paraitrait folie aux nations;
mais aussi Dieu regarde comme foHe la. sages~e
ne cc monde.
- i\ous vou1ons vous demander c-ncorr chez
<JUÎ \'OU~ a\'P.Z E:t~.
- Chez le5 bon.~ cl\r(•tiens. catholiques, apos-
toliques et romains.
Il faut le~ oomn1er :>
- Je ne le ferai pas. I.e peuple saura que
nous )ui snmm~s fi<l~lem~nt attar.h~s et qu~ :-ie'i
prëtr'=''i ne ~ont pa~ a~')ez ii1ches pour 1~ com ..
promo.ure.
Et~'i-vous allt: ên Pi~mont?
Jamai'i.
>l'aviet-vous pa'i 4u~!9u~.'i <:c.mmissions?
Aucune.
Pourquoi veniel•vous cxpo~er le peuple
par vôtre pnf•~em.·e?
--- Cttoyeni nous ~ommes venus pour i:,auver
les ùme,. Puis, r~ peuple, vous l"appele, souve-
r;\ln. Jgnùrt-z ... vou:-:t donc que ce peuple souverain
le veut ;llnsi ~t nous arpelle.- par tO\\$ ses ,:oou:< '!