Page 96 - Abbé Marin DUCRET
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                  et j'ai reconnll quïts etaient faux: aussi je ne les
                  ai  poi:'lt slgnê~,  comme vous "oyez.
                     -  Comment appelez-vous eet  a11.1i  ?
                    -  Je li, r,onnais sou.,  le  nom Je Gibouille.
                     -  Kc le conoaissez~\·ous  point  sous  d'autres
                  noms i
                        Ce  nom suffit.
                        C'est un  de votre <'t~t?
                        ~on. il  ,,., laïc.
                        Quelle  profession a.-t•tl  ?
                        c~J!e de commerçant.
                        Quel commerce,
                        Jê n'entre pas ,lans les affaires. particutière~.
                        OU  est-i? ?
                        11  est •A et là.
                       On vous a  pris à la Illanchî5s.€'rie;  ~t  vous
                  vo:.iliez  ,~ou.':i  car:her?
                     -  Je ne  pen~ais pa~  à  me  ca(.·h~r.
                     -  Le procès-verbal J~ votre arreHation  porte
                  que vous av~1.  ~S$iStL; a la rêtractation du citoyen
                  .\\orand, curé d·Annccy-le-Vieux.
                    •- Oui.  et.  j'ai  mème  ajoute  que  ~i  c'était  â
                  refaite, j'y ~erais  (Out <l\~po~ê.  Que ne  f~ra,it-011
                  pa5pour sauver  une  Arne!
                     L'intE'rrogatoire  prit  fin:  ce jour .. \â,  sur cette
                  belle  rfponse.
                     La  Ccmmi$:sion  examina  quelque$i.  papiers
                  trouvés  suc  lui.  On  les jugea. rle  nuHe  valeur  :
                  ~<  Ce  ne  sont 'lu~  priëres  et  chiffons,  >>  dit  le
                  prt\sirlent.  La séance  fut suspendue.  et  la  suite
                  ries 0.éhat~  renvoyée au lendemain.
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