Page 100 - Abbé Marin DUCRET
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él~ver la \·OÎXi une \·oix plus puissante que la
\'Ôtre nous avertit de ne pas nous troubler. lor~ ..
que nous sommes traduits devant les juges ,te
la tt,rrc. Kotre-Seigneur Jésns-Chti~t. les Ap••·
tres et les martyrs ont .subi la mort plutôt que'
d'oh~ir aux lois impies de$ emp~reurs ( 1 ).
A cette énergique déclaration. les mC'n>bres du
tribunal se regardèrent clëcontenanc~~ et se
rlirent : Il est inutile de lui faire etc nouvelles
iotC'rrogations.. Ce citoy~n e~t un fanati'lu~.
L'ahl,é r<èpliqua :
- lux in. le.nebris !111:et, e,f /enebra: cam
non comprehe.1z.dçr1ent, c·e-st•à-dire. ,, la lumiùrC"
luit<lan, les cem,bres et les tc'nébrcs ne !"ont point
comprise n: Yous me regardez comm~ un fana ...
tique; et moi, je croi!-i que vons êtes les t~nhhres.
- Vous êtes donc la lumière?
- Nous la portons la lumiérc, en prêchant.
- Citoyen. nous ne somme:-; pas ici pour une
discussion théologique; ainsi finissez cela.
- Pourquoi m'attaque--t-on ( Si l'on contioue)
je défendrai ma religion ju8qu'i, !a cternii,re
goutte de mon sang. E$t-ce aux brebi~ ,, instruire
le pasteur?
- Vous nous regardez comme des brebis?
- Jésus-Chnst a dit à ses Apôtres : " Pai~sez
mes brehis "; mais à présent !"orgueil élève les
6rehis au-dessus des pasteurs.
(t/ lei f,oit l'in~i,t .. 111, •\':li :onslihat la ,~~le dlv~cgc-n,e t>Olabh:
cxistaat ~nt<i: :~$ J~oi: copies...