Page 52 - Les trains miniatures
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LA SIGNALISATION 47
La peinture est faite sur la moitié de la circonférence des poteaux
(partie visible par le conducteur), et sur 2 à 3 mètres de hauteur.
En l'absence de ligne télégraphique, on installe des poteaux
peints et implantés dans les mêmes conditions.
LE CARRÉ ROUGE
II a été représenté à la figure 11. C'est un signal d'arrêt absolu
infranchissable dont la cocarde rectangulaire ou carrée est peinte
à damiers blancs et rouges avec un liséré de la couleur en oppo-
sition avec celle du damier. Mis à l'arrêt (cocarde présentée au
conducteur), il oblige celui-ci à s'arrêter au droit du signal. Le
carré rouge a pour mission de protéger un croisement ou une
aiguille. Son rôle consiste à éviter les prises en écharpe. Il est muni
d'une indication blanc sur noir Nf, qui signifie « non fran-
chissable ». En cas d'extinction du feu, le conducteur sait qu'il ne
peut franchir ce signal à l'arrêt ou considéré comme tel dès l'ins-
tant qu'il est éteint (cas du panneau lumineux).
LE CARRÉ VIOLET
Il a très exactement la même signification que le carré rouge,
mais est réservé pour les voies secondaires ( de garage, de
manœuvre ou de service). Si son allure et ses feux de nmt sont
différents du carré rouge, c'est intentionnellement pour que le
conducteur circulant à grande vitesse sur voie principale ne
prenne pas comme s'adressant à lui, et à tort, deux feux rouges
de signal carré rouge de voie secondaire. Ce serait un retard
inutile et dangereux, ainsi qu'un freinage brusque.
Inversement, un feu vert de voie libre d'un signal de voie de
garage pourrait se substituer à un signal éteint et à la fermeture
sur voie principale, ce qui serait la cause d'une catastrophe. C'est
la raison pour laquelle les couleurs d'arrêt et de voie libre ne sont
pas les mêmes pour un signal d'arrêt absolu sur voie principale
(carré rouge) que pour un signal d'arrêt absolu sur voie secondaire
( carré violet). Ici, le blanc lunaire indique la voie libre.
LE SÉMAPHORE
Il se présente selon la figure 16. A l'arrêt, le bras est horizontal.
A voie libre, il est rabattu le long du mât (vertical). Le conducteur
rencontrant un séma:phore à l'arrêt doit s'arrêter au droit de ce
signal d'arrêt franchissable. Il peut ensuite repartir, sous cer-
taines conditions fixées par un règlement, même si le signal dit
« de block ou de cantonnement » reste en position de fermeture.
Le sémaphore a pour but d'éviter les rattrapages. On l'observe,
tout d'abord, comme le signal carré (rouge ou violet), mais on
peut ensuite le franchir en marchant à vue, c'est-à-dire en marche