Page 51 - Les trains miniatures
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46 LES MODÈLES ÉLECTRIQUES
forme de disques, de carrés, montés carrément ou sur pointe, de
triangles ou de sémaphores à bras, sont visibles de jour sans
le secours d'un feu quelconque. La nuit venue, il faut un système
lumineux qui, seul, devient visible dans l'obscurité.
Les modèles lumineux de jour et de nuit sont constitués par
de simples panneaux qui, vingt-quatre heures sur vingt-quatre,
présentent toujours des feux colorés.
Les seconds ont un avantage indiscutable sur les premiers. Les
signaux mécaniques nécessitent des moteurs électriques pour leur
manœuvre. Ils risquent éventuellement un coinçage mécanique
dans la manœuvre dé position fermée à voie libre et inversement.
Ils présentent, aux conducteurs, une double allure difiérente la
nuit et le jour, ce qui peut choquer le regard de celui qui a mission
de les observer. Moins visibles par temps de brouillard, ils se
couvrent de neige quand tombe celle-ci, ce qui en fait disparaître
la couleur caractéristique de jour. Enfin, ces signaux implantés
le long des voies se confondent (de jour également) avec tout ce
qui borde la ligne. Le conducteur, pour les observer, les recherche
dans l'espace.
Le panneau lumineux, tout au contraire, est fixe. Il ne présente
aucun risque de coinçage. Son allure est la même le jour et la
nuit. Par temps de brouillard, il perce celui-ci et apparaît quand
même à une plus grande distance. La neige ne l'atteint pas,
puisque ses feux sont protégés par des dispositifs protecteurs en
forme de « visière ». Enfin, le pinceau lumineux vient trouver le
conducteur dans sa cabine qui n'a plus à le rechercher devant lui.
Nous allons voir, ci-après, tous les signaux existants sous leurs
deux formes : mécanique et électrique. Pour plus de facilité, et
parce que les derniers sont plus modernes que les premiers, nous
ne nous occuperons de réaliser que ceux-ci. Nous retiendrons,
comme nous l'avons dit que les feux donnés de nuit par les
signaux mécaniques sont identiques à ceux des panneaux
lumineux tant de jour que de nuit.
LA SIGNIFICATION DES SIGNAUX
LE DISQUE ROUGE
Nous en avons fait mention à la figure 10. C'est un signal d'arrêt
différé, c'est-à-dire retardé. Mis à l'arrêt, il présente sa face peinte
en rouge. Le conducteur doit se rendre maître de la vitesse de sa
machine et ne plus avancer qu'à une vitesse suffisante pour
11'arrêter à temps dans la partie de la voie en vue, s'il se présente
un obstacle ou un nouveau signal d'arrêt. De toute manière, il doit
s'arrêter obligatoirement, sans s'engager, au premier point pro-
tégé par le signal (aiguille, traversée, quai, poste d'aiguillage, etc.).
Le point protégé peut être marqué par un drapeau rouge.
L'approche des disques rouges est signalée par la peinture en
blanc des trois poteaux télégraphiques précédant ces signaux.