Page 50 - Les trains miniatures
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CHAPITRE  II

                      LES  MODtLES  ÉLECTRIQUES



           Nous  voici  cette  fois  dans  le  domaine  de  la  perfection.  Rien
         n'est impossible  désormais.  Tout ce  que  l'on  peut imaginer,  et
         à plus forte raison reproduire, va devenir réalisable. C'est le pays
         du merveilleux à notre portée. En dehors d'une question de place
         disponible et de moyens financiers, rien ne peut plus nous arrêter.
         Les plus beaux paysages ferroviaires vont être nôtres. Nous voilà
         donc  en  possession  du  plus  splendide  moyen  qu'est l'électricité
         pour faire  tout ce  que  bon  nous  semble.  L'automatisme absolu
         est  à  nous.
                          LA  SIGNALISATION

           Vous  connaissez  tous  la  signalisation  :  nous  en  avons  eu  un
         aperçu  au  chapitre  des  modèles  mécaniques ;  c'est  un  langage
         spécial aux chemins de fer qui, d'un poste fixe, permet de dire aux
         mécaniciens,  conducteurs-électriciens  ou  d'autorails  :  «  Ralen-
         tissez,  passez,  arrêtez-vous,  attention  »,  etc ...  Ce  sont donc  ces
         signaux qui règlent la marche des circulations et qui permettent
         à de  multiples trains de rouler sur de  nombreux croisements ou
         aiguilles  sans  le  moindre  rattrapage  intempestif  ou  prise  en
         écharpe.
           Dans  la  partie  précédente,  nous  avons  vu  comment  il  était
         possible  de  réaliser certains signaux identiques  à  ceux  des  véri-
         tables  chemins  de  fer.  Il s'agissait de  copier,  le  mieux possible,
         la réalité. Pourtant, tous renseignements n'ont pas été donnés et
         certains  signaux  n'ont  pas  été  portés  à  notre  connaissance.
         Réparons  cette  lacune  en  donnant  les  précisions  utiles.

                         Deux  sortes  de  signaux.

           Il  existe,  vous  ne  l'ignorez  pas,  deux  sortes  de  signaux.  Les
         modèles mécaniques  dits  « à cocarde  » :  ce  sont ceux  qui,  sous
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