Page 10 - Les trains miniatures
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CHAPITRE PREMIER
LES MODÈLES NON ÉLECTRIQUES
Certes, l'idéal est la traction électrique dont nous nous occu-
perons tout particulièrement par la suite. Mais il existe aussi le
modèle à mouvement d'horlogerie encore considéré, non sans
raison, par certains. Quelques spécialistes estiment même que
l'on débute mieux de cette manière.
La machine « réellement à vapeur » n'est pas sans intérêt non
plus. Peu répandue, il est vrai, on lui reproche l'impossibilité de
la commander à distance. Ce n'est pas absolument exact, car
il est toujours possible d'y adjoindre une commande électrique
par électro-aimant. Mais cela revient à prévoir, comme dans la
traction électrique, le rail central ou latéral, à moins que ce ne
soit la ligne aérienne.
Et dans tous les cas, lorsque l'on aura commencé par un
tracteur mécanique ou autre, rien ne sera plus facile que de le
transformer ultérieurement; d'abord l'éclairage par piles ou
accus miniature placés dans la loco ou le tender. Et si l'usager
devient subitement avide de modernisme total, rien ne sera plus
aisé que de tout transformer d'une seule fois : un tracteur
électrique et le rail de courant - ou ligne aérienne - et voilà
faite, désormais, l'électrification rêvée.
LES BASES DE VOTRE RÉSEAU
Tout d'abord, et avant tout, ne perdons pas de vue cette loi
élémentaire du chemin de fer miniature : la ou les voies doivent
être fixées sur une planchette de bois, contreplaqué, par
exemple. Défaire les rails après usage est une pratique à décon-
seiller formellement ; on en arrive très vite à une déformation
qui provoque le déraillement ; c'est ce que nous montre la