Page 32 - Le jardin potager biologique

30 LE JARDIN POTAGER BIOLOGIQUE

Il en faut deux, en tôle galvanisée ; ils sont plus chers que
ceux en plastiques mais beaucoup plus durables. Il est égale­
ment très utile de disposer :
— de grands récipients dans lesquels on recueille l’eau de
pluie ou que l’on remplit avec l’eau dont on dispose (puits,
source, rivière, adduction d’eau) pour lui laisser le temps de
se réchauffer. L’idéal est d’avoir des fûts ou des bacs en bois
(ou une vieille auge en pierre) assez grands pour qu’on puisse
y puiser avec l’arrosoir. A défaut, on se contentera de fûts
métalliques (de vieux fûts de 200 litres font très bien l’affaire)
ou de bacs cimentés. Il faudra au moins un récipient de ce
type à proximité des couches et des pépinières qui exigent
des arrosages fréquents.
— des arroseurs automatiques qui épargnent la fastidieuse
corvée de l’arrosage à l’arrosoir ou à la lance (sauf pour les
jeunes semis). Les appareils les mieux adaptés au jardin fami­
lial sont, à notre avis, les arroseurs à rampe oscillante qui
permettent d’arroser des surfaces rectangulaires.

Un matériel de lutte contre les parasites.
Il existe sur le marché un grand nombre d’appareils à
poudrer (roténone en poudre, lithotamme, silice, etc.) ou à
pulvériser (roténone liquide, préparations à base de plantes,
acétate de cuivre, bouillie bordelaise). Nous indiquons quel­
ques-uns de ces appareils, en allant des plus simples (peu
coûteux) aux plus élaborés (plus chers).

Les poudreuses.
Poudreuse à soufflet (1) modèle rustique (environ 25 F) ;
il existe d’autres types : une petite poudreuse manuelle japo­
naise, légère, efficace et suffisante pour un petit jardin
(Kyoritsu, 60 F) ; un modèle en plastique qui se porte devant
à l’aide de bretelles (6,5 1: 288 F) ; le modèle représenté (3)
est de ce type, mais son corps est en métal.
Nous laissons de côté les poudreuses dorsales à moteur, qui
n’intéressent que les très grandes surfaces.