Page 220 - Le jardin potager biologique
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220           LE JARDIN POTAGER BIOLOGIQUE

             gique classique, mais les résultats auxquels conduit son application,
             aussi bien en agriculture qu'en médecine, démontrent, sans doute possible,
             qu’elle contient bien davantage de vérité que les doctrines classiques.
              Cependant il ne s’agit pas, dans cet ouvrage, d’exposer simplement
             une nouvelle théorie, ou les résultats de recherches fondamentales sans
             application immédiate. L’auteur a en effet réalisé, en collaboration avec
             le Dr Hans Muller, ce qu’il appelle une « expérience biologique glo­
             bale », confirmation indiscutable dans la pratique agricole quotidienne
             de ses conceptions et de l’étroite solidai ité de tous les êtres vivants.
              Les recherches de H.P. Rusch, constamment mises à l'épreuve dans les
            exploitations d’agriculture biologique de la coopérative du Dr H. Muller,
            ont en effet conduit à la mise au point d'une remarquable technique
            d’analyse biologique des sols et en même temps d'une méthode d’agri­
            culture biologique dont les résultats n’ont pas fini d’étonner le monde.
              Plus d’un millier d’exploitations agricoles pratiquent actuellement
            cette méthode, en Suisse et dans une quinzaine d’autres pays, avec des
            résultats contraires à toutes les théories agronomiques admises : l'abandon
            des engrais chimiques et des pesticides conduit à une augmentation des
            rendements et de la rentabilité, ainsi qu'à une diminution des attaques
            parasitaires et des maladies du bétail.
              La luxuriance de la végétation, la qualité des produits, la santé du
            bétail et la prospérité des exploitations biologiques sont les preuves
            tangibles de la valeur des méthodes mises au point par H.P. Rusch et
            par H. Muller, et aussi de l'inépuisable fécondité du sol lorsqu’il est
            traité comme il doit l’être, c’est-à-dire comme un être vivant.
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