Page 219 - Le jardin potager biologique
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Vient de paraître :
Dr H. P. RUSCH
LA FÉCONDITÉ DU SOL
Pour une conception biologique de l’agriculture
Traduit de l’allemand par Claude Aubert.
Un volume 17 x 24 de 320 pages, relié.
« La Fécondité du sol » n’est pas un livre d’agriculture comme les
autres. D’abord parce qu’il traite d'agriculture biologique et qu’il le
fait avec la plus grande rigueur scientifique. Ensuite parce qu’il propose
une conception entièrement nouvelle, non seulement de l’agriculture,
mais de la biologie.
Médecin de formation, H.P. Rusch était particulièrement bien placé
pour étudier les sciences biologiques dans leur ensemble et pour démon
trer l’étroite interdépendance de tous les êtres vivants, depuis les bactéries
jusqu’à l’homme. Le monde vivant est Un, ce que le titre allemand de
l’ouvrage — Bodenfruchtbarkeit — exprime bien mieux que sa traduction :
« Fruchtbarkeit » signifie à la fois fertilité et fécondité. Pour H.P. Rusch,
et pour quiconque a étudié et compris ses recherches, il est évident que
la fertilité du sol et la fécondité des plantes, des animaux et de l’homme
sont des manifestations particulières et indissociable d'un seul et même
phénomène.
En agriculture, H.P. Rusch démontre l’absurdité du dogme de la
minéralisation, universellement admis par l’agronomie classique, dogme
selon lequel toutes les matières organiques seraient transformées en
substances minérales simples avant d'être absorbées par les plantes sous
formes d’ions. Déjà des chercheurs avaient fait la preuve que les plantes
sont capables d’absorber des molécules organiques de haut poids molé
culaires. H.P. Rusch va beaucoup plus loin, puisqu’il admet l’existence
d’un « cycle des substances vivantes » : des particules vivantes élémen
taires demeureraient intactes dans tout le cycle biologique, y compris
dans le sol, et seraient absorbées par les racines des plantes. Là encore
la comparaison avec la médecine est éclairante, puisque les virus ne
seraient finalement que des cas particuliers de substances vivantes élé
mentaires devenues pathogènes.
L’affirmation de l’existence d’un cycle des substances vivantes pourra
surprendre les lecteurs ayant reçu une formation agronomique ou biolo