Page 217 - La Lecture Expressive
P. 217
211
car il semble que le jour s'avance, quoique je ne sache pas l'heure.
- Les bergères la savent en regardant le soleil, dit Abeille i
mais je ne suis pas bergère. Il me semble pourtant que le soleil, qui
était sur notre tête quand nous partîmes, est maintenant là-bai:,;
derrière la ville et le château des Clarides. Il faudrait• savoir s'il en
est ainsi tous les jours et ce que cela signifie. »
4. Tandis qu'ils observaient ainsi le soleil, un nuage de pous-
sière se leva sur la route, et ils aperçurent des cavaliers qui s'avan-
çaient à bride abattue et dont les armes brillaient. Les enfants eurent
3
grand'peur et s'allèrent cacher dans les fourrés •
« Ce sont des voleurs ou plutôt des ogres », pensaient-ils.
En réalité, c'étaient des gardes que la duchesse des Clarides
avait envoyés à la recherche des petits aventureux.
(A suivre.)
Lee mots : 1, Circulaire : en forme de cercle. (M~me Idée de cercle dans
cirque, circuler, circulation, cerceau.) 2. Confus : fondu ensemble, brouillé, peu
net. (Même Idée de verser, de répandre, dans f•ision, confusion, confondre, diffu-
0
sion, profusion, à foison, effusion, etc. ) 3, Fourré : bols épais et serré (rapprocher
fourrure). -
Lee I déea : 1, Quels sont les traits qui peignent la joie des enfants lorsqu'ils
aperçoivent le lac ? Comment vous expliquez-vous cette joie '/ Le tableau char-
mant de ce lac : les ondes argentées dans une grande coupe de feuillage et de
fleurs ... , la verdure qui frissonne (les r qui traduisent ce frisson).
2, Suivez les deux enfants dans la dernière étape de leur voyage: la gardeuse
d'oies et sa réponse, le soir qui approche, le passage des gardes ...