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736 MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.

Fig. 411. — Alambic de platine pour la concentration de l’acide sulfurique.

l’introduit dans l’appareil de platine, pour pre le chauffage pour ajouter de nouveau
l’amener à 66 degrés de l’aréomètre de liquidé dans l’alambic. Voici comment l’ap­
Remué. pareil fonctionne.
La figure 41 1 représente l’appareil en pla­ G, G', sont deux ouvertures pratiquées sur
tine qui sert à la concentration de l’acide sul­ un véritable siphon, dont la plus longue
furique. B, est l’alambic, placé sur un four­ branche est représentée par le tube GDH.
neau A. Le tuyau E, que suit la fumée, va Lorsqu’il s’agit de retirer de la chaudière
s’engager dans la cheminée de l’usine. E, l’acide concentré parvenu à 60 degrés de
est le tube par lequel on introduit l’acide concentration, on s’occupe de le siphonner,
sulfurique dans l’alambic : ce tube s’arrête c’est-à-dire, de l’extraire de l’alambic sans in­
dans l’alambic, à la hauteur que l’acide doit terrompre le feu. Pour cela on se sert du vé­
occuper. L’alambic est pourvu d’un flotteur, ritable siphon représenté par le tube recourbé
«, semblable à ceux des machines à vapeur, MGDH, qui est renfermé en partie dans une
et qui indique à chaque instant la hauteur caisse D pleine d’eau courante qui entre par
que le liquide occupe dans l’alambic. C, est le robinet L, et qui refroidit le siphon. On
le serpentin en plomb, destiné à diriger la ferme le robinet H, et l’on ouvre les deux
vapeur d’eau dans un réfrigérant, P, lequel robinets dont sont munis les deux enton­
est toujours rempli d’eau courante, qui con­ noirs G, G'. Par l’entonnoir G on verse de l’a­
dense rapidement cette vapeur. cide concentré, jusqu’à ce que celui-ci sorte
L’appareil représenté à droite de la figure, par l’entonnoir G'. On est sûr alors que le
a pour objet de rendre continue la distilla­ tube tout entier du siphon MGDH, depuis
tion de l’acide sulfurique, et d’éviter la né­ la chaudière jusqu’à l’extrémité H, est plein
cessité, qui serait dangereuse, d’interrom­ de liquide. Cela revient à dire que l’on a