Page 689 - Les merveilles de l'industrie T1

LE SOUFRE ET L’ACIDE SULFURIQUE. 685

Fig. 390. — Une éruption de l’Etna.

flots de la mer intérieure, se feront jour au de ce phénomène. On ne voit pas bien, si les
dehors : il y aura volcan. Si cette ouverture, éruptions volcaniques résultent de l’épan­
si cette communication accidentellement chement à l’extérieur de la matière liquide
établie en un point, entre l’intérieur et l’ex­ qui existe à l’intérieur du globe, pourquoi
térieur de la terre, demeure persistante, î ces éruptions ne sont pas plus fréquentes,
et que l'éruption des laves soit continue, ! pourquoi ellessont limitées à quelques points
comme au Stromboli, ou séparée seulement ! de notre globe et presque toujours aux
par quelques années d’intervalle, comme au mêmes points.
Vésuve et à l’Etna, le volcan est actif. Si । Il est une autre considération qui bat
en brèche la théorie du feu central ser­
cette communication vient à se fermer, on 1
aura un volcan éteint, comme on en trouve vant à expliquer les phénomènes volca­
un si grand nombre en France, dans l’Au­ niques. Presque tous les volcans connus se
trouvent au bord de la mer; rien n’est plus
vergne, le Velay et le Vivarais.
L’objection naturelle contre cette théorie, rare qu’un cratère volcanique s’ouvrant à
l’intérieur d’un continent. Ce n’est que dans
c’est le petit nombre de points de rupture
de l’écorce solide de notre globe que I on 1 l’Asie centrale que des bouches volcaniques
se xoient sur des continents proprement
voit se manifester, et le caractère accidentel