Page 158 - Album_des_jeunes_1960
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Ce que nous savons et ce que nous ignorons de notre plus proche voisine : la lune.
LA LUNE
notre mystérieux satellite
par Don Wharton
avez-vous qu’on voit la
S qu’on ne voit aucune planète
lune, à l’œil nu, mieux
à l’aide du plus puissant
télescope ? Et que si vous
la regardiez dans un téles
cope puissant vous la verriez
comme si elle était à
80 kilomètres de vous ?
Depuis qu’avec une lu
nette rudimentaire Galilée
en donna l’exemple en 1610,
les astronomes n’ont cessé de
dresser des cartes de la lune.
Quelques-unes sont aujour
d’hui plus détaillées que les
cartes de certaines régions de
la terre.
Notre satellite n’a pas
d’eau ; son sol rocheux
s’étend interminablement,
marbré de zones sombres et
claires. Levez les yeux.
Voyez-vous ces montagnes
étincelantes et ces plaines
sombres que les premiers
astronomes prenaient pour
des mers ? Elles dessinent
comme un visage. L’œil droit
s’appelle la « Mer des
Pluies », c’est une plaine
dont l’étendue représente le
tiers de notre Méditerranée.
Rien de comparable en dimensions à nos Pourtant la lune possède de très grandes mon
océans. Toute la surface de l’astre ne couvrirait tagnes, les monts Leibnitz, par exemple, près de
pas la moitié de l’Atlantique et l’hémisphère visible son pôle Sud, qui sont plus élevés que le mont
n’est pas plus grand que l’Amérique du Nord. Everest. Il fait clair, sur la lune, quinze jours,
156 Adapté du Denver Post