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Si, le second jour qui suit l’accouchement, le lait
ne s’écoule pas régulièrement chez la mère et que
l’enfant semble en souffrir, -on lui fera prendre quel-
cuillerées de lait de vache coupé par moitié d’eau tiède
légèrement sucrée.
Les jours suivants, l’enfant devra téter toutes les
deux heures durant le jour, et, la nuit, seulement
quand il s’éveillera : chaque tétée ne devra durer que
dix à quinze minutes.
A deux mois, l’enfant ne fera plus que huit tétées
en une journée, à trois mois six.
L’enfant, a partir de six mois, pourra commencer
à prendre le lait de vache et on diminuera le nombre
de ses tétées.
ALIMENTATION AU BIBERON
Si l’on est forcé de nourrir l’enfant au biberon, on
lui donnera le biberon comme nous venons de voir
qu’on devait lui donner le sein.
Le meilleur lait à employer et le plus facile à se pro­
curer est le lait de vadhe. Nous recommandons de le
stériliser afin de le débarrasser de tout germe miero-
bicide. Durant le premier mois, on l’étend—de deux
fois son poids d’eau et ensuite d’une fois seulement.
On ne doit le donner à l’enfant que tiède et sucré.
Les soins de propreté sont de toute importance
dans l’alimentation au biberon. On devra choisir un
biberon facile à nettoyer (un biberon sans tube). On
ne devra pas laisser séjourner le lait dans le biberon.
SEVRAGE
‘Que l’enfant soit élevé au sein ou au biberon, à -par­
tir de six-mois, on pourra -commencer à lui donner du
lait de vache non coupé d’eau, puis progressivement
des bouillies sclaires. S’il est constipé, on lui donnera de
la bouillie de fécule de pomme de terre, et, s’il est
relâché, de la bouillie de farine de riz. Puis viendront
du pain -et des œufs. On ne lui donnera de la bouillie
de viande que lorsqu’il aura plus d’un an.