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10 — LE PARFAIT JARDINIER
la nature des cultures. Il faut, dans tous les cas, diviser la
surface, préalablement nivelée, en carrés et en planches
séparés par des allées ou des sentiers.
Prenons d’abord le cas très simple d’un jardinet de
ioo mètres carrés, tel qu’on en rencontre dans les lotisse­
ments de banlieue. On donnera aux allées une largeur mini­
mum afin de réduire la surface improductive. L’allée péri­
phérique (fig. i) aura om,7O de large, les sentiers om,4O et
les planches im,io à im,20, pour rendre plus faciles les
cueilles et les soins d’entretien. Une plate-bande de i “,50
de largeur sera établie au pied des murs. La figure 2 repré­
sente un potager de 600 mètres carrés, de forme rectangu­
laire, forme qui se prête le mieux à une distribution régu­
lière.
Une allée principale d’une largeur de im,20 divise le
potager en deux parties égales dans lesquelles se trouvent
tracées les planches de 1 m,2ô, séparées par des sentiers de
om,4O. Une allée périphérique de im,io de large est elle-
même séparée des murs par des plates-bandes ou côtières
de 2 mètres de largeur. S’il s’agit d’un potager important
Cfiê- 3) où devront pénétrer les voitures, on donne à l’allée
centrale une largeur de 3 mètres et, suivant l’étendue du
jardin, on trace une ou plusieurs allées secondaires d’une
largeur de ïm,50, coupant l’allée principale à angle droit;
elles diviseront la surface en carrés qui, pour la facilité des
travaux les plus grands, ne dépasseront pas 20 mètres de
longueur. Le terme carré signifie une surface de forme
quelconque, généralement rectangulaire. Lors de l’éta­
blissement des allées importantes, on enlève la terre sur
une épaisseur d’un fer de bêche et on la rejette sur les carrés