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chalet  en  chalet.  C'est  alors  que  se  place  le  légendaire  com-
           bat  de  Foges.  Nous  en  rendrons  compte  dans  les  termes
           mêmes  du  rapport,  admirable  de  sobriété,  fait  par  le  chef
           de  bataillon  Barro,  au  commandement  du  s/secteur.



                       RAPPORT DU  22  FEVRIER  1944
                R.1.2.
            2°  Bataillon                          1 ••  Sous-Secteur.

              Les F.T.P.  dont  les  noms suivent:

           Chef  de  bataillon:  BARRO  Maurice,  292.513;
           Chef  de  la  7°  compagnie:  BERTON  Claude,  292.514;
           Chef du  1 °' groupe:  dét.  Bir-Akeim,  BICARD  Jacques,  292.519;
           Chef  adjoint  du  t ••  groupe:  DELMOTTE  Charles,  100.744;
           Chef  adjoint  du  1 •·  détachement:  Bois  César,  292.516.
           F.T.P.:  BOREAU  Joseph,  292.518;   BLASE  Léon,  292.510;
           BALIN  Georges,  292.515;  DELAHOTTE  Joseph,  100.475;  DU-
           RAND  Pierre,  292:'552;  BAUDIN  Paul,  292.520;  ANGE.

              Se sont retirés  au  lieu  dit  Foges  au-dessus de  Lully depuis
           le  18  février,  suivant les  ordres reçus.  Le 22 février  à 6  h.  30,
           nous  sommes sommés  de  nous  rendre  par  un  détachement de
           la  milice,  de  250  hommes.  Nous  refusons  et  commençons  le
           combat.  La  première  phase-combat  dure  jusqu'à  9  h.  30  et
           coûte  aux  assaillants  7  tués  dont  le  tireur  d'un  F.M.  et  son
           servant  placés  à 30  m.  du  chalet.  Le  feu  cesse  et  au  bout  de
           quelque  temps,  4  volontaires:  292.516,  292.518,  292.520  et
           292.552  s'offrent  à  tenter  une  sortie  pour  s'emparer  du  F.M.
           Arrivés  à  leur  objectif,  ils  sont  pris  sous  le  feu  de  deux  F.M.
           placés  hors  de  notre  vue  et  sont  tués  sur le  coup.  Le  combat
           reprend  de  plus  belle  jusque  midi,  où  de  nombreux  renforts
           parviennent  aux  miliciens:  environ  150,  ce  qui  porte  le  total
           de  leurs  forces  à  400.  Ils  commencent  à  pilonner  le  chalet  à
           coups  de  mortier  (3  mortiers);  le  combat  devient  de  plus  en
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