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un climat favorable qui nous permette de prendre l'initiative
des opérations. »
Pendant les mois d'avril et mai, nous allons donc effectuer
un profond travail de réorganisation.
De quoi s'agit-il ? De tirer de la masse de nos effectifs
l'efficacité militaire maximum. Pour cela il faut d'abord:
1 ° Doter chaque échelon du commandement des moyens
de renseignement et de transmission;
Organiser certains services essentiels (approvisionnement
notamment);
2° Développer l'esprit de lutte, en exigeant en premier
lieu que chaque compagnie sédentaire possède son « maquis »
de compagnie, tenu initialement par un seul groupe.
Ces mesures avaient permis le développement de l'action
en Savoie, de février à avril 44. Seule la répression avait
jusqu'alors empêché leur application à la Haute-Savoie, la
situation y était grave. Fin mai cependant le rétablissement
était opéré, grâce à l'activité inlassable des camarades à tous
les échelons.
Dès son arrivée à la direction du t •• sous-secteur le 15
mars, le nouveau responsable, Bonfils, dit André, s'attacha
à dresser le bilan exact de notre organisation et diffusa la
circulaire suivante:

R.1.2. t •• SOUS-SECTEUR Le 25 mars 1944

AUX CHEFS DE BATAILLONS, AUX COMMANDANTS
DE COMPAGNIES ET DE CHEFS DE CAMPS

Nous arrivons dans une période où il est indispensable
que chaque unité de notre Mouvement soit organisée métho-
diquement pour affronter la répression et apporter en pas-
sant à l'action militaire sa contribution effic;:ice à la libération
de notre Pays.

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