Page 79 - Abbé Marin DUCRET
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.\1;,is si les fvt'nem~nts t:L les hommes ne
p,arvenaient p.ts 11 ehranl~r J'~n~rgie d~ son âme.
un autre cc.cor tr<'mblait constamment : celui cfo
.«t honn~ et vieille mi-ri,, si vaillante <1u'cllc fû1.
A la faible clistauce où il ~tait de ~011 villago,
natal, il pouvait lui rendre quclqu<'S visites.
Un jour. ne le vit-clic p;,~ se promenc,· dans le
verger voi~in de- la mai~o11 avec un offi.cier d<:
gtmclarmeric, 1•:lle frissonnait de tout son corps.
lorsque le mi1it;dre di~parut ,lnns l~s hois~et l'aùb(!
rentra ~n disanr.; u ,\1a pno\'l'C mère, tu n ·avai.-.:
rien it c:rain<lre, ce hr•t H! offir.i~r St-! confe~sait ( 1 ~. •>
.-\iosi tl'une m~\uvai:-t": .:, une bonne rencontre\
il continuait soc1 laborieux rrdnistere.
Cc fut~ selon toute vraiscmhlance, c~cte anuûe-
1,,. qu'il voulut ~èlêbrcr. il Conlou, là fêle de
PàflUt'!~. li y avait ao rnili~u 1.l'uo cllamp. au
Jieu dit J~a Pus~11,, un ~norrne bloc granitiq11c. Ji
y fit drc-~scr et ma~nifiquc-mcnt ornf-!r un aut~L
Pr~s 4IP. qoat.re mille- personn~s ttccoururêut dù
Sallanch~~> tif! .Saint-Roch et dc-s al~ntoui·s.
pour cntcudrc la sainte ~ic-;sc- <1ui fut dit~, ~oo~
l;i g;irclc ,!'hommes résolus, placés en scmiuclle~
dans toutes J~s ctirf"r.tions. Ll police UC' rlot 1>as
iol~rv~nir (2).
JYaHlcurs, ver.,; cc tempe,;, nne nouvc-lle f)ha$i.e
de Ja R.~vfllution C'omme.nçaic. T.es prt1tr~~ ~migré!:.
rc-n1.raicnt c-u gr.and nombre, i la suite du <lc.'crct
trOlllf)~ur fln 2 r févti('r l 79$,
1•:1 'fr,,dition COllh:JO.•~~ :iu vîlhQ~ j11 Crey.
l,..i P:,J,it-,~ .i,: M"' :'-1.*gnin.