Page 82 - Abbé Marin DUCRET
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tu~1~ nos paysans. Et 4.1uelque$-nns C'crj\'ireut a
leur curé de re,·enir.
Et le~ êxi),.;,:,;., c.:omm~ 1t!ors parois$icns. dè~
qu'ils cureut connaiS$Uncc du d&crctf lïnt~rpré ...
terent dans c.:e m~me sen~ naturrl. A la pensé~
Je leur pays qu·il~ rcvc-rraieot hientôt. ils etaicnt
tout â la joii,, Tl leur tardait de reprendre leur
vie pa~torai8 et de r(•pa,cr }cf; ruines faites. Pr~-
cét\cmmeut deja.. beaucoup <1•entre cnx ;1vai~nt
dcmanùé Ja p~rmission <le rentrer; mais l'auto-
rité ccc1Csia$lÎ4.(U~ ;wait ,)fi rf:'pondr"" par un r('-
fos, :·, cause du péril. Ceu~ fois. l'th·è-=iuc. croyant
!1, 1a loyaotê des l&~islat~or:--) accorda avec em ..
pr""t--s~m~nt rautorisation l:iOllicitêe.
J..~s prètr~s a.rrivf"1·cnt donc nomhr~ux (.hrns k
diocêse) dC~ la fin de mars. Ils rejoig'nircot. r(·so-
lomcnt leurs anCten.c; postes.
J 1~1as ! ils n'avai~nt pas encore r(·pont.10 i, l'nc-
cueil cuthousiaste et affec:tut:ux cl~s fü.l~l~s. 4.ue
la police courait i, kor r~d,erclte. La liberté du
culte, si hautem~nt J►rodamée pa.r rle!c:r~t. etait un
1cu,rc:-. un piè-g-c dta.boli4.tue.
C'est la c~ qu~ .M. ~\n~~on, C'll'"L' ,le ! .a .\·\ur:-11.,
arr<'tê dès le.'; pr<~mlcrs jours. jeta a la fa,:e de
s~s juge:.:. ~n un clil~mn~ mër,ris,1 nt : « l .c <lf':cret
1
<ln 2 t fêvtler-, l~nr dil-11~ pc:rmet l'ex~n.:i1,;e ca-
lholique, puisqull le"> perm~t too~, Or, point (1~
r.ult~ cntholir1u~ :.:.;ln~ ministre catholique. Donc.
ou t« Convcnt;oo trompe Je p~upl~ par un d~cret
i11usoir<:". ou ell~ a r.on:-.~nti :1 notre rappel. '>
i.:accwrn.c.cur public ne ~ut q,te rêpondcc, tout en