Page 125 - Abbé Marin DUCRET
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grange perdue au milieu des brou~saill.,s et tle
,·enfoncer au tra,•érs du foin qui la remplissait.
Peu aprC5 le:- policiers arrivCrent avec un petlt
chien~ •.iui se rnit ù aboyer tfHlt autour du refuge.
On c:her~ha, on sonda le foin à COllpS de haion•
nette. La pointe frùla une fois se& vêten1ents.
mai~ 1a divine Pr<>Videncc \'eiltait sur son hou
servit:eur. et le rêsen1.\Ît pour <.l'autrP.~ oou-
vres (s).
La rage qu~on m~trcl,lt â sa µour~uite, l'ohti-
geait, comn1e aux plus -~ombre~ jours de la pre-
mii're-Terreur, à changer cù:Hiau.,lleme,n t d'hahit
et de- n\étier.
en jout. ne travaill,1it• il pas i, C!u~e:;, comme
maitre plàtrier au recr~pissagc d'uoc Jna1son !
Les gendarmes. eo t~nuc de <;âmpagn~, vinr~nt
à passer et lui <lemandCrent sil n avait pas quel ...
que rcn~~igne111~nt sur l~ fameux calotin ~·larin
Ducr<'y. Il leur fit comprendre quïl av~it bien
peu de loisir p1>ur s·c,, occor•,,.. Comme les gen•
darmes in~i!--taicnt et ~1ue le!-i ouvriers avaient sus-
pendu }Pur travail pour C<"onter, il .5e fàc!1a cc
coupa C':Ourt ;1 l'encrctiefl avec la brus<1uer"ie d'un
trnvaiHeur qu'on importunE', en <li.c;ant qu'une
teUe r.onvcr~ation foi~ait p~t·c.lrc le tP-mps à ses
hommes (2).
Le; poHders s'en al!~rent.
lt·; r,-a,·/iti,m i'Jud-,~, cml~c-(Yê;, ~ntr: .ti:t:~,. 3.:1 \·il13g~ si\'. cr~y.
D',pr.:.:$ 1,s ':AM,,;~ c;,~·hetl•~ ~\11:1,t ,Hê -:,;ie 11,~uk d'° lQi;i. ci:•\~;
:wus p,u~t 11:oi:u j)f·:>~.tt!e, - les :\,cl'.i,;~s .::I<" S~lh.!1.c::iss o•>:is
,~ .. ~lent :,.l p:-ês~ncc- J31H la :oC":i'.,U, eo •◊\1t '1~°6.
:~·1 ~l. L.,v ... t.1~H't; f. p Jri<t.