Page 120 - Abbé Marin DUCRET
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Et nlors. oû c~t mon lit à moi. je Côucllerais
sur le toit. f)il.ll5 doute t
On fouilla la paillasse~ on renv~r:,a le:: ~ac:-:
pour ouvrir J~ garde-robe. Cette opération ne
servit yu'à rendre la cacl1Qtte ùu prêtre plus
<lis~imulée. ~lais YOici que dans l'armoire on a
,tCcouvBrt d~s ornements sacerdotaux. Le~ bra~
~ont Mjâ tenJus pour les enlever, quancl ~1m•
Thé\•enet arrêta <l'un ~este les policiers et l~ur
,fü sèchement.
- \""y touchcL pas. ceci rn'appartieut.
On n'o<:a pa.c; lui ré:::i . ..;t~r.
1..a visite continua par la cave, oU l'cm boule-
versa le$ pommes de terre ent.::ts!-iée~. par 1t>s
êcuries et )a grange, oll un malheureux pd~neor
ile chanvre, en ks \.'Oyant► d~vint fou <le peur et
,._P. mit à courir[\ tra\.'er!, le v(llage.
Le.~ policiers t.'tant reve:~us dan,; les apparte-
ments, d.ecouvrirent en un cùin ob~cur du tez- •
de-chanssêe un e~t·.ati~r condui.sant à une chambtc-
<le retirng·e. LA) une petite tahle ~n noyer renfer-
mait une pyxid~ avec ~tl's hosties con~acrt'e~.
Quelques-uns de la bande es~ayerent de monter:
mai.,; ils se virP.nt oh~igês de reLrou.sser cl1emin
$OU': une poussee mystéricu~e. Ceux qui étaient
e:i bas leur reprnchèr.,11, <le u·ètrc pa., allés
ju~qu·au bout et gravir~nt les marches. ils forent
repou!--sés ;·1, leur tour comme par une maio ln,·i-
~ible, .:c J'ai toujours vu là un mira<:le •~. disait
dans la suite la vi~ille mére Thèvcoet.
Au $Ortir de cette nuit inouliliable, avant