Page 117 - Abbé Marin DUCRET

fait, le ~ignal fut donne- d'une chasse impitoyable,
partout à la fois (, ).
T.'i1>ten•ité des poursuites fot telle <1ue, vers la
rio d'octobre, les populations crurent revivre les
heures effrayantes de la première !erreur. T'o!i-
cierc;. dénoncititeurs, espions. toute Ja lie jacobine
~'était répandue sut Je~ chemins; gendarmC's et
.5oldats multipliaient sans relâche leurs visite$
domiciliaires. De Carouge, k sr~nérat Pouget lan-
(ait dans toutes les directions ses colonnc.5 mobi-
les. J.e commissaire du departcmeot lui écrivait
entre autrP.s, le ter novembre ; .:c Les r.nntons du
Faucigny s<mt infesté5 de prétres, je vous prie
<l'envoyer une compagui.: ,, Sallanches (2). "

Vers cette date, l'ahh" Ducrey était dans son
i>ays. Il ,tcman,l;1it refuge à une- f:unilk de ~fa-
glan<l. qui l'avait abrite bien souvent rl~j~~- et
4oi, dura.nt toute la période rëvol uLionnaire. avaft
fait preuve d'un gran<l heroïsme, la famille I he•
venel, tlont le nom resLCra in!;ép;J.rabJernctlt uni à
celui o~ notre mic;$ionnaire.
Elle hàbicait. sur la rive ga\lche de !'Arve, au
villarfe 1[e Gravin, one de c~s maisons qui ~•eta~
gent ~\u pic-d de la montag-n~, en ~e prt-~~a.nt
auLour d'une petÎlC chapellP. 1 vicill~ aujourd'hui
de plu, de <leu" .siècles.
La mailre$Se df' cettP. maison, ,\\arie~Françoisc
Carlicr, épouse de Pierre-Joseph Thévenct. en
H'. LA\'.'o\~<,;•n·: [)i.,.,·it< di (,4,.z/c~ Ju11J1r,iti.1 Rc-;,(l.',-,1,on, l, ~,. 64;,
l~J Cl(h·î, G'A.t1~sn: 1/11/(lirt Ji Jf,t'~~,,, /t1td. ,'it U.-1,0/. p.~)"·