Page 209 - Histoire de France essentielle
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L’EMPIRE.
11g. 169. — Ney à la retraite de Russie.
8. Campagne d’Allemagne (i8i3). — Alors l’Europe
comprit que le moment était venu de porter un grand coup à
Napoléon et elle forma contre lui une dernière coalition, où
entrèrent V Angleterre, la Russie, la Prusse, Y Autriche, la
Suède. Malgré la disproportion des forces, Napoléon gagna
de belles victoires, notamment à Dresde; mais dans la plaine
de Leipzig, où se livra la bataille des nations, 35oooo ennemis
enveloppèrent 170000 Français : après trois jours d’héroïque
résistance, Napoléon ordonna la retraite et reprit avec son
armée la route de France. Les coalisés le suivirent.
9. Campagne de France (iSi/j). — La France fut en
vahie. Napoléon retrouva tout son génie pour combattre l’en
vahisseur, et, pendant deux mois, avec de jeunes soldats mal
exercés, mais d’une merveilleuse bravoure, il tint tête aux
coalisés quatre fois supérieurs en nombre, et leur infligea des
défaites à Champaubert, à Montmirail, à Montereau. A la
fin, il succomba sous le nombre, et Paris, mal armé, insuffi
samment défendu, dut capituler (3o mars 1814).