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AVRIL
Nécessité du développement des colonies en temps opportun. — Nour-
rissement stimulant. — Nourrisseurs. —r Sirop. — Agrandissement
des habitations. — Bâtisses, remplacement des rayons défectueux,
précautions à prendre en rajoutant des cadres. — Déplacement des
rayons de couvain. — Intercalation de rayons vides. — Cire gau
frée. — Pose de feuilles gaufrées. — Insertion des cadres garnis de
cire gaufrée. — Rayons pour miel de surplus. — Espacement des
cadres. — Réunion des ruchées qui ne se sont pas développées.
— Dimensions des entrées. — Magasins à miel, moment de les
placer. — Maladies. — Fourmis.
Nécessité du développement des colonies en temps
opportun. — Si ce sont les influences indépendantes
de l’apiculteur qui font les bonnes et les mauvaises
récoltes, il dépend bien de lui de pouvoir tirer tout le
parti possible de la miellée que les circonstances met
tront à sa disposition. Pour y parvenir, étant donné
qu’il possède au printemps un certain chiffre de ruchées,
il doit diriger ses efforts de façon à avoir, au moment
propice, non pas le plus grand nombre possible de
colonies, mais des colonies contenant chacune le plus
grand nombre possible d’abeilles aptes à s’approprier
le nectar des fleurs, ce qui est fort différent.
En effet, il est acquis :
1° Que les colonies populeuses sont seules capable»
de donner un rendement, tandis que les faibles popu
lations peuvent à peine récolter pour elles-mêmes.
2° Qu’une ruchée partagée en deux familles au mo
ment de la principale miellée récoltera moins que si
elle était restée réunie en une seule ; qu’il y a par con
séquent avantage, si le but qu’on se propose est la pro
duction du miel, à empêcher les essaims ou au moins
à les limiter au nombre nécessaire Dour combler les