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748 MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.

brication de l’acide sulfurique par un pro­ M. Kuhlmann. Ajoutons que cette dispo­
cédé analogue à celui que M. Kuhlmann a sition ne paraît pas avoir mieux réussi.
expérimenté à Lille. A la mousse de pla­
tine, M. Hunt substitue la pierre ponce. On En résumé aucun procédé nouveau n’a
met dans des tuyaux de brique des morceaux pu, jusqu’à ce jour, entrer en lutte avec le
de pierre ponce et on les chauffe au rouge. système des chambres de plomb. La per­
Lorsque les tuyaux sont chauffés au rouge, manence inébranlable de ce mode de fabri­
on y fait passer l’air atmosphérique et l’a­ cation, malgré les efforts considérables que
cide sulfureux : une partie de l’acide sulfu­ la science moderne a faits pour le transfor­
reux se combine à l’oxygène et forme de mer ou pour lui en substituer d’autres, est le
l’acide sulfurique, tandis que l’acide sulfu­ plus bel éloge que l’on puisse faire de cette
reux en excès se rend dans les chambres de belle industrie. Les noms de ses fondateurs,
plomb, où il s'oxyde à la manière ordinaire. Angelo Sala, Garbett et Roebuck, Ward,
L’emploi de la pierre ponce ne constitue Hocker, Clément Désormes, Gay-Lussac, etc.
pas, on le voit, un procédé nouveau. C’est vivront à jamais dans le souvenir des amis
une simple addition au procédé suivi par de la science et de l’industrie.

FIN DE L’INDUSTRIE DU SOUFRE ET DE L’ACIDE SULFURIQUE.