Page 18 - Coeurs Vaillants Num 03

à cette époque, elles étaient rattachées aux lévisé. La voiture percuta un autre véhi­
postes). Le bulletin des « Informations cule, à l’entrée de Rébénac. Quand on
téléphonées » était repris par le journal releva Jean Quittard, il était inanimé,
parlé. C’est ainsi que jean Quittard dé­ avec une grave plaie à la tête et une
marra dans la radio. longue blessure au ventre. Pendant cinq
— Il se spécialisa rapidement dans les jours, il resta dans le coma. Et il fut
rubriques sportives ? absent de la Télévision durant plus d’un
— Non, il a d’abord fait du journalisme an, n’ayant pour réconfort que les nom­
politique. Mais il avait beaucoup pratiqué breuses visites et l’amitié des camarades
le sport, football, athlétisme, natation... reporters.
A la radio, Il collabora avec Georges Bri­ — Qui le remplace, maintenant, au sein
quet dès 1947. Et, quand il vint à la de l’équipe sportive ?
télévision, ce fut dans l’équipe sportive. —■ Personne pour le moment. Sans
— Quelles étaient ses spécialités ? doute quelqu'un sera-t-il nommé prochai­
— Il tenait la rubrique rugby, le bas- nement.
kett aussi. Un peu le football et le cy­ Mais il n’est peut-être, pas totalement
clisme. Il était un excellent reporter du disparu pour nous. Quelqu’un a juré de
Tour de France où, hélas, il fut très gra­ suivre son exemple : Jean-Pierre, son fils,
vement accidenté... actuellement élève de seconde et déjà pas­
C’était le 16 juillet 1956, au cours de sionné de télé-reportage.
l’étape Bayonne-Pau. Jean Quittard sui­ Puisse-t-il avoir toutes les qualités du
vait le tour dans la jeep du Journal Té­ regretté Jean Quittard...

JEAN QUITTARD

SUITE
jusqu’en 1954, date à laquelle il entra à
la Télévision.
— Comment avait-il démarré dans la
profession ?
— D’une façon assez originale. A l’âge
de dix-huit ans, il était entré au P. T. T.
En 1936, on lui a demandé de s’occuper
des « Informations téléphonées » (elles
dépendent maintenant de la R. T. F., mais,

de chrétiens. Mais ils sont divisés : 420 millions environ de catho­
Dimanche prochain commence
liques, 190 millions d'orthodoxes, 250 millions de protestants.
Cette division est un grand malheur pour tous les chrétiens.
IA "SEHAIHE Ht rilHITÉ ’ EHTRE LES (HRÉTIEHS quelle tous les chrétiens du monde, par la réflexion, la prière,
La Semaine de l'Unité est une semaine intensive pendant la­
dans l'humilité et le respect, travaillent ensemble à réaliser
A partir de dimanche prochain, et pendant une semaine, tous
cette Unité, afin qu'il n'y ait plus vraiment, un jour, qu'un seul
les chrétiens du monde, catholiques, orthodoxes, protestants..., troupeau et un seul pasteur...
sont invités à prier pour que se réalise l'unité entre tous les
hommes qui croient au Christ. Des conférences, des réunions
d'études, auront lieu un peu partout. A Paris, en de nombreuses A LA FIN DU XX SIECLE...
églises, des messes seront dites en rite oriental, en rite byzan­
tin, etc. L'idée de la Semaine de l'Unité remonte à la fin du XIX”
siècle. Un pasteur de l'Eglise anglicane, le R.P. Lewis Thomas
POURQUOI ? Wottson, fonda une congrégation religieuse dont la règle s'ins­
pirait de celle de saint François d'Assise et avait pour but de
Il y a actuellement de par le monde quelque 860 millions
travailler à réunifier les Eglises séparées.
En 1908, du 18 au 25 janvier, pour la première fois, des
catholiques et des protestants prièrent ensemble pour que Dieu
« ramène toutes ses brebis dans le même bercail ». En 1909,
le pape Pie X approuva les semaines de prières de ce genre.
Et, depuis 1916 les -■ Semaines de l'Unité» furent étendues à
toutes les Eglises du monde.
Cette année, entre deux sessions du Concile œcuménique, au
moment où l'union entre tous les chrétiens est à l'ordre du
jour, la Semaine de l'Unité revêt une grande importance. Dans
votre paroisse, des réunions, des offices spéciaux, des expositions
sur l'unité de l'Eglise vont avoir lieu. Ne manquez pas d'y
participer et d'y prier avec tous vos frères chrétiens.

Le Drame de la Nativité, représenté par « les Amis du parvis »
à l'occasion de Noël, en l'église Saint-Roch de Paris, a été aus­
sitôt après joué au temple protestant de ('Etoile, en la cathédrale
Saint-Michel-et-Gudule, de Bruxelles et en la cathédrale réformée
de Genève. S.E. le cardinal Feltin, archevêque de Paris, le
pasteur Boegner, le président de la Fédération Protestante de
France et Mgr Nekodine, archevêque de Moscou, patronnaient
ensemble ces représentations.