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            ne se produit pas d’enflure et la douleur cesse au bout
            de deux minutes.
              D’autres se contentent de prendre un gros morceau
            de sel de cuisine, de le mouiller avec de la salive et de
            l’appliquer sur la piqûre.
              D’autres enfin prétendent qu’il vaut mieux verser
            une poignée de gros sel de cuisine dans une très pe­
            tite quantité d’eau, de façon à obtenir une bouilli^ que
            l’on fait fondre et que l’on applique le plus vite pos­
             sible sur la piqûre.
              Si c’est dans la bouche que l’on a été piqué, on
             se gargarise avec de l’eau fortement salée. En peu de
             temps, le gonflement diminue et tout danger cesse ;
             la guérison est radicale en quelques heures.
              Nos ancêtres employaient avec beaucoup de succès
             soit les feuilles de bardane, soit les feuilles de grand
             plantain : avec ces feuilles vertes, ils frottaient vive­
             ment sur la piqûre, en cinq minutes la guérison était
             complète. Malheureusement, on a oublié la légende
             qui raconte que les feuilles de plantain et de bardane
             sortent de la terre au même moment que les vipères
             et insectes dangereux ; le crapaud et la vipère se bat­
             tant en duel recommencent leur combat après s’être
             frottés sur les feuilles de plantain ou de bardane.
               Encore à l’heure actuelle, dans certaines régions, on
             se sert uniquement d’une tête d’ail ou d’oignon pour
             frotter sur la piqûre et la guérir.
               (Voir à la Table des matières : Calme-douleurs).

                               AGE CRITIQUE

               L’âge critique ou retour d’âge est la suppression natu­
             relle des règles, qui se produit vers 45 ans ; mais cette
             date peut varier, suivant les climats et mille autres cir­
             constances.                                        '
               Les femmes redoutent, en général, cette période
             de leur existence, paroe que pour beaucoup d’elles
             c’est le point de départ de maladies très graves. On
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