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feste par de la douleur, de la chaleur et de la fièvre
au point malade.
Traitement. — Cataplasmes de pain et de lai! ou
de farine de lin, de morelle noire écrasée, d’oignon
cuit sous la cendre et réduit en pommade que l’on .ap­
plique bien chauds et que l’on renouvelle toutes lès
heures. (Voir aussi Panaris).
Prendre un dépuratif (voir page 199) ; si malgré
cela le mal persiste, faites ouvrir l’abcès à l’aide du
bistouri, afin d’éviter des complications.

ABEILLES (Piqûres d’), VIPÈRES (Morsures de)

(Piqûres de frelons, taons, mouches charbonneuses,
ARAIGNÉES, ETC.)
Les piqûres que font les abeilles avec le dard qu’elles
ont à la queue, et qui .inocule un venin assez irritant,
peuvent devenir fort gênantes et mêmes mortelles.
La vipère fait une double piqûre par percussion
en .implantant dans les tissus Les deux crochets à venin
de sa mâchoire supérieuire. Ges deux dents, très déve­
loppées, sont percées d’une extrémité à l’autre d’un fin
canal qui communique avec les glandes à venin. Ges
crochets sont mobiles et se dressent au moment où le
reptile exécute son agression.
Traitement. — Pour les piqûres venimeuses en gé­
néral, commencer par extraire de la plaie ’le dard, ai­
guillon ou crochet, en tordant la peau qu’on saisit dans
toute son épaisseur et d’où l’on 'fait jaillir l’aiguillon
ou dard comme un noyau de cerise pressé entre les
deux doigts. Puis, pratiquer une forte succion si possi­
ble.
Employer ensuite une des recettes suivantes : couper
une tête de poreau (ou poireau) en deux ; frotter vi­
vement sur la partie piquée pendant une minute.^'
L’acide du poireau décompose le venin qui ainsi est
absorbé et ne peut pas se mélanger au sang. Ainsi il