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Quand je vois, dans certains journaux, de soi-disant api
culteurs, s’intitulant vos élèves, mettre sur votre compte
leurs déconvenues au lieu de s’en prendre à leur propre
maladresse et à leur impatience, je sens l’injustice criante de
leurs récriminations. Puisque, avec vos méthodes, pratiquées
exclusivement, j’ai pu obtenir les résultats ci-dessus relatés,
tout le monde peut faire de même en suivant le même chemin.
J’ajouterai encore, avant de clore cette lettre infinie, que les
résultats que j’ai obtenus ayant été vus et constatés autour de
moi, ont fait la meilleure propagande en faveur de vos sys
tèmes de culture. M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir:
j’ai fait de la propagande sans le vouloir, montrant simple
ment à mon entourage le bénéfice et le plaisir que procure
l’apiculture à ses fervents adeptes. M. Frézouls, profitant d’un
état favorable des esprits, a joint les efforts de son activité et
de sa parole, et notre Société cl’Apiculture du Tarn a été
fondée, se modelant autant que possible sur les vôtres, et
c’est ce qu’elle pôuvait faire de mieux.
Recevez, Monsieur et cher Maître, les nouveaux témoi
gnages de vive reconnaissance et d’affectueuse sympathie
de votre élève dévouée.
Fonvialane près Albi (Tarn), 3 juin 1891.
Marguerite Mercadier.
Le compte rendu de la cinquième année d’exploi
tation (1891) a paru dans un rapport très détaillé et
très complet publié par le Bulletin de. la Société dit
Tarn ; nous en extrayons seulement les résultats :
L'hivernage de 1890-1891, comme il a été dit plus
haut, a été excellent dans les deux ruchers, malgré la
sévérité et la longueur de l’hiver.
Le rucher de Fonvialane était de cinq ruches, sans
compter deux ruchettes de réserve. Il a reçu 18 visites :
nourrissement stimulant, capture d'essaims, présenta
tions de reines, réunions, extraction du miel et mise en
hivernage, faisant ensemble 42 hres ou 4 journées %.
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