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L'ENSEIGNEMENT


                                      AGRICOLE








                        S'instruire  est  une  nécessité.  Mais  trop  souvent,  on  fait  des  demi-
                      savants,  des  déclassés,  qui  deviennent  des  inutiles  et  des  malheureux,
                      et  qui  rendent  également  les  autres  malheureux.  L'enseignement
                      professionnel  évite  ce  danger.  Il  est  nécessaire  en  agriculture,  comme
                      dans  tous  les  métiers,  car  le  progrès  va  vite.

                        L'homme  qui  n'a  que  sa  seule  expérience  est  moins  bien
                      armé pour la lutte que celui qui est fort de l'expérience accu-
                      mulée des autres.

                        Comment instruire vos  enfants et en faire  des  cultivateurs éclairés.



                      1.  ENSEIGNEMENT  AGRICOLE

                              DU  PREMIER  DEGRÉ



       ENSEIGNEMENT  PUBLIC.

                      Par qui  est  donné  l'enseignement?
                        L'enseignement de  l'agriculture  pour les  garçons  : par  un  instituteur
                      public,  pourvu  du  certificat  d'aptitude  à  l'enseignement  agricole,  ou
                      d'un  diplôme  équivalent;  pour  les  filles,  par  une  institutrice  publique
                      pourvue  du  certificat  d'aptitude  à  l'enseignement  ménager  agricole  ou
                      d'un  diplôme  équivalent.
                        En  outre,  l'enseignement  de  certaines  spécialités  peut  être  donnée
                      par  des  personnes  qualifiées  agréées  par l'inspecteur  d'Académie  après
                      avis  du  Directeur  des  Services  agricoles.

                      Où  sont  donnés  les  cours ?
                        En général dans  des  centres inter-communaux et, quand les  commu-
                      nications  sont  difficiles,  dans  des  centres  communaux.
                        Les  communes  prennent  à  leur  charge  les  frais  d'installation  et  de
                      fonctionnement  des  centres.  L'État peut leur accorder  des  subventions
                     " égales  à 20 % au plus des  frais.

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