Page 111 - Abbé Marin DUCRET
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          peut-1:tre, où nous  le  reverrons  bicnt6t. Sa pre•
          senc~  à  Sallanches  "ùt  exasp~ré  les  clubs  de
          l'endroit, qui  ne  pouvaieot  oublier  les 1léhoires
          cles années  précédentes.  Son ministère avait  êt,'
          mortel à Jeurs idCes clans cette r~gion. ol1 son w.u-
          vrc restait vivante.  Devant cetle association  de~
          IJ<Jns  A.111i::.  qu'il avai( fortement organî$.ée.  les
          menaces  antir~ligieuses  ~chouaient  maintenant.
          l.ès popnlatioos con~ciente~ de leur force, osaient
          relever  la tète,  comm~  à  Cordon,  pour r<"gar<ier
          bien  au visag~ ceux CJlli essay~tlent encore cle les
          tt!rroriscr.
            On ne  lui  pardonnait  pas ces cho8cs.  On  et,1
          érrnuvè une joie féroc1<  Je le surprendre une se-
          conde fois  et de se  vtnger.  Il  allait rl.;,concertcr
          la police par ses brusc1ues dêrlaument,, et,  pen-
          dant trois ans. sto  transporter ,l'une extrémité  à
          l'autre <h bas~in de l'Ar~e,avec une grande mob;.
          !itê.  mais non  sans  courir plus dune aventure,
            li lui en .5urvit1l  une.  vers ce  temps, Jes plus
          m<.'morc,ble5 i 1 ).
            li descendait  de  Viu1.-e11-Sallaz  sur  Genève.
          Keconnu  par un capitaine de geo•larmerie,  ac-
          comragné d"un rle ses hommes. il est arrêté s11r le
          territoire de nonne et conduit â  1a  inairfo.
            La,  ou  lui  clemancle  ses  papiers,  qu'il dépost<
          ~ur la table,  Pe-nrlant qu'on  s'absorbe  à  le, <lé-
          chiffrer, au meilleur moment, il gagne lestement

              C.:t  ,,,.,it  ~:.:\  r:3.:-001~  l'''  t-!,  Vu3tiD  ,laAS  ~on  ~.v,e:  1.~~·
          Q,,.1tr.r Conlrs~·~ur!  ,I" Jafi,i,  Et ru M.  llo1u.l (!3o~io1\ .111,uuHUJl,
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