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198 MERVEILLES DE L’INDUSTRIE

Fig. 140.— Caisse en terre cuite,renfermant des ustensiles de ménage.

C’est une espèce de caisse en terre cuite ren­ destination. Pour être exact il faudrait
fermant uniquement des ustensiles de mé­ ajouter que la plupart des urnes et des
nage, également en terre cuite. La confor­ vases funéraires qui sont parvenus jusqu’à
mation des vases renfermés dans cette caisse, nous, sont considérés comme de véritables
leur assigne une origine étrusque, mais cet vases étrusques, puisqu’on les a découverts
ensemble a dû être imité par tous les potiers presque tous dans l’ancienne Étrurie. Une
grecs, et surtout par ceux d’Athènes, qui partie, néanmoins, paraît avoir été fabri­
étaient naturellement les principaux fournis­ quée par les potiers grecs de l’île de Samos,
seurs des habitants des villes voisines. et par d’autres potiers établis dans la Grande-
Grèce, colonie grecque du sud de l’Italie.
Ces diverses fabriques envoyaient leurs pro­
duits en Etrurie.
Plusieurs urnes trouvées dans les tom­
beaux se rapprochent plus ou moins du singu­
CHAPITRE VII
lier vase que nous représentons ici (fig. 141),
et qu’on a recueilli dans les chambres sé­
SUITE DE LA POTERIE DANS L’ANCIENNE GRÈCE. — LES
pulcrales les plus anciennes de Chiusi. Ce
URNES ET LES VASES FUNERAIRES. — VASES ÉTRUSQUES
vase, comme on le voit, est pyriforme, porté
ET VASES CAMPANIENS. — CONSEILS AUX AMATEURS DE
VASES ÉTRUSQUES. sur un socle en pierre ; il est muni de deux
anses à peu près perpendiculaires à la base.
Nous avons dit, que les urnes avaient La partie supérieure est composée de deux
pour usage principal de recevoir les cendres bras, un col et une tète, qui étaient sans
des morts, mais qu’il y a peu de vases grecs doute le portrait de l’homme dont ce vase
auxquels on puisse attribuer ce nom et cette renfermait les cendres. Cette tète, avec le