Page 75 - Histoire de France essentielle
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GUERRES D'ITALIE.        — 69 —              Histoire-texte.
            6.  Louis XII à Milan et à Naples. — Le nouveau roi
           continua les guerres d’Italie et fit la conquête du Milanais et
           du royaume de Naples. Mais une coalition se. forma contre
           lui, qui le força à repasser les Alpes. La France fut même en­
           vahie. Pour arrêter les armées ennemies, il dut traiter et re­
          noncer à l’Italie.

            7.  Administration de Louis XII. — Louis XII se
           montra plus habile dans son administration intérieure. Bon
          pour tous, très économe de l’argent du Trésor, il était très
          aimé. Les Etats généraux lui décernèrent le titre de Père du
          peuple.
                              François F.

            8. François Ier. — Louis XII eut pour successeur son
          cousin et gendre François Ier (fig'. 68), brave, instruit, spi­
                              rituel, ami des arts, mais ambitieux,
                              insatiable de plaisirs et impérieux dans
                              le commandement.
                                9.  Fin des guerres d’Italie. —
                              Dès son avènement, François Ier re­
                              commença les guerres d’Italie. Victo­
                              rieux à Marignan (i5i5) des Suisses
                              du duc de Milan, il reconquit le Mila­
                              nais en vingt jours. Ses ennemis effrayés
                              demandèrent la paix. 11 conclut la paix
                              perpétuelle avec les Suisses, et avec le
                              pape, Léon X, le Concordat, qui
                              mettait le clergé sous la dépendance
                              du roi en lui laissant la nomination
                              aux évêchés et aux abbayes.
           Fig. 69. — Chevalier bardé de
            d’it(r )lepoque des guerres Les guerres d’Italie étaient terminées. Fran­
                              çois Ier ne luttera plus pour obtenir Naples et
          le Milanais, mais pour assurer l’indépendance de la France et de l’Eu­
          rope menacée par la puissance et l’ambition de Charles-Quint, em­
          pereur d’Autriche, maître de l’Allemagne, de l’Espagne, des Pays-Bas,
          de Naples, de la Franche-Comté, de l’Amérique.
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